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Par Aloysia* le 22 Février 2010 à 12:00
De fins nuages
Minces fumées
Glissent sans bruit
Paisiblement
Au ciel d'azur
Et puis très haut
Très haut derrière
Dorment les bancs
De blancs cirrus
Les feuilles dansent
A la lumière
Les oiseaux piaillent
Et les vieux arbres
Se réchauffent
Le vent moqueur
Fait tout voler
Fait pirouetter
Le linge au fil
Tout danse et rit
L'hiver n'est plus
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Par Aloysia* le 20 Mars 2010 à 12:00Je n'ai plus de temps à consacrer à mes photos et à mon écriture en ce moment ! Mais ce blog est si riche déjà de créations multiples que je me décide à vous en faire relire ce poème consacré au printemps, dont c'est aujourd'hui le commencement... Par contre, daté du 22 avril 2006 il présente une nature un peu plus avancée.
Je vous laisse aussi l'extrait musical, dont vous trouverez les commentaires en suivant le lien.
Des milliers de pompons ébouriffent les branches,
Blancs ou roses par-ci, jaunes , grenat par là...
Les tulipes orange et les tulipes blanches
Voisinent fièrement sur le parterre neuf.
Sous l’éclatant soleil qui donne vie aux pierres,
La fontaine ruisselle en jets étincelants
Où les chiens assoiffés se promènent la langue,
S’éclaboussent les pattes.
Les anciens de nouveau devisent sur les bancs
Tandis que les enfants vont à l’assaut du fort
Dans le carré de sable où le cabri de bois
Se tord sur son ressort.
En l’espace d’un jour,
Comme on vient essuyer une vitre embuée,
Le soleil victorieux a nettoyé le ciel,
Lui rendant sa candeur pénétrante d’azur ;
Et derrière le pont, à l’abri des vieux saules,
Il caresse le dos des canards endormis
Sur les grands nénuphars ou sur les bancs de mousse,
Le bec enfoui sous l’aile…
Et maintenant, une petite énigme : de QUI est cette musique, que j'ajoute ci-dessous, et éventuellement quel est son titre ?
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Par Aloysia* le 21 Avril 2010 à 12:00
(Mes excuses, pour une fois je vous impose la musique destinée à accompagner ce poème ; il s'agit d'un extrait des "Pïns de Rome" d'Ottorino Respighi, ici "les pins du Janicule", passage particulièrement contemplatif où l'on entend de vrais oiseaux, vers la fin à la 6e minute - mais ici le son est malheureusement faible).
Le ciel clair ouvre ses yeux mi-clos
Sur avril qui se pare de grappes
Le lilas frémit à peine éclos
Sous l'appel lointain d'un chien qui jappe
Je sommeille au vent frais de midi
La fauvette et le pinson gazouillent
L'ombre est fraîche où le gazon verdit
Et les fleurs doucement me chatouillent
Parasol tu prends un air penché
Je souris aux couleurs de lumière
Le bonheur c'est un jardin caché
Où rêver sous des roses trémières
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