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    Fontainebleau-1fév2010

    Le ciel tout blanc
    Saupoudre ses flocons
    Sur les maisons

    De la farine
    Pour les crêpes

    Un peu de laine
    Sur les chapeaux

    L'arbre lui tend
    Ses bras
    Arrose-moi !

    Il est enfariné
    Comme un Pierrot
    De carnaval

    Mais les flocons
    Cessent bientôt

    Le ciel bleuit
    Déjà
     
     
     

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    Nuages


    De fins nuages
    Minces fumées
    Glissent sans bruit
    Paisiblement
    Au ciel d'azur

    Et puis très haut
    Très haut derrière
    Dorment les bancs
    De blancs cirrus

    Les feuilles dansent
    A la  lumière
    Les oiseaux piaillent
    Et les vieux arbres
    Se réchauffent

    Le vent moqueur
    Fait tout voler
    Fait pirouetter
    Le linge au fil
    Tout danse et rit
    L'hiver n'est plus

     
     
     
     

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    Sapin dans le grand vent


    Le vent mugit et siffle
    Et le grand sapin plie
    S'ébouriffent les branches
    Et ploie le tronc hardi

    Blizzard de Sibérie
    Qui donc t'a déchaîné
    Pour qu'à travers nos plaines
    Tu t'acharnes ainsi

     
     
     
     
     

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          Je n'ai plus de temps à consacrer à mes photos et à mon écriture en ce moment ! Mais ce blog est si riche déjà de créations multiples que je me décide à vous en faire relire ce poème consacré au printemps, dont c'est aujourd'hui le commencement... Par contre, daté du 22 avril 2006 il présente une nature un peu plus avancée.
          Je vous laisse aussi l'extrait musical, dont vous trouverez les commentaires en suivant le lien.

     

    Printemps subit

     
     
     
    C’est le printemps soudain !
    Des milliers de pompons ébouriffent les branches,
    Blancs ou roses par-ci, jaunes , grenat par là...
    Les tulipes orange et les tulipes blanches
    Voisinent fièrement sur le parterre neuf.

    Sous l’éclatant soleil qui donne vie aux pierres,
    La fontaine ruisselle en jets étincelants
    Où les chiens assoiffés se promènent la langue,
    S’éclaboussent les pattes.

    Les anciens de nouveau devisent sur les bancs
    Tandis que les enfants vont à l’assaut du fort
    Dans le carré de sable où le cabri de bois
    Se tord sur son ressort.

    En l’espace d’un jour,
    Comme on vient essuyer une vitre embuée,
    Le soleil victorieux a nettoyé le ciel,
    Lui rendant sa candeur pénétrante d’azur ;

    Et derrière le pont, à l’abri des vieux saules,
    Il caresse le dos des canards endormis
    Sur les grands nénuphars ou sur les bancs de mousse,
    Le bec enfoui sous l’aile…


    Printemps subit




        Et maintenant, une petite énigme : de QUI est cette musique, que j'ajoute ci-dessous, et éventuellement quel est son titre ?

       
    (NB : La réponse et le descriptif du morceau est dans l'article suivant en date du 23 avril 2006)
     
     

     
     

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    (Mes excuses, pour une fois je vous impose la musique destinée à accompagner ce poème ; il s'agit d'un extrait des "Pïns de Rome" d'Ottorino Respighi, ici "les pins du Janicule", passage particulièrement contemplatif où l'on entend de vrais oiseaux, vers la fin à la 6e minute - mais ici le son est malheureusement faible).

      

    Lilas avril

     

    Le ciel clair ouvre ses yeux mi-clos
    Sur avril qui se pare de grappes
    Le lilas frémit à peine éclos
    Sous l'appel lointain d'un chien qui jappe

     
    Je sommeille au vent frais de midi

    La fauvette et le pinson gazouillent
    L'ombre est fraîche où le gazon verdit
    Et les fleurs doucement me chatouillent


     
    Parasol tu prends un air penché

    Je souris aux couleurs de lumière 
    Le bonheur c'est un jardin caché
    Où rêver sous des roses trémières

       

    Fin-avr10

     

     


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