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Par Aloysia* le 9 Mars 2016 à 16:48
Est-il vrai que tu danses dans mon cœur,
Que tu ris dans mon cœur,
Que tu pétilles dans mon cœur,
Que tu fleuris dans mon cœur ?Est-il vrai que telle une bulle de lumière
Tu files dans mes veines à travers tout mon corps,
L'éblouissant de ta Présence
Et l'inondant de ta Vie radieuse ?Au battement de mon cœur, Tu es là ;
À l'éclosion de mon souffle, Tu es là ;
Au-delà de l'écoute et de ma pensée Tu es là,
Pulsée par le Silence.Ton parfum est mon ivresse ;
Le flux de tes bénédictions s'épand à l'infini ;
L'espace ouvert entre tes cils m'aspire...
Tu es torrent d'Amour !9 commentaires
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Par Aloysia* le 28 Mai 2011 à 12:00
Sphinx archaïque grec (image tirée du site)
Fille au yeux brillants
Au cœur d’oiseau
Aux cheveux brûlés de soleil
Qui fuis comme l’éclair chaud à travers les feuillages
Prends garde à mes bonds souples de chat sauvage
Car je te piège interminablement
Quand je te tiens captive au filet du regard
Craintive tu te détournes
Et te métamorphoses en forteresse d’épines
Grand Sphinx aux yeux aveugles et remuant ses ailes
Mais je t’attends
Tapie au pied d’une arbre
J’épie l’écroulement de tes mirages sans corps
Aussi patiente que la racine de l’arbre
J’attends que tu m’oublies
Et que tu redeviennes
Ce flexible roseau mollement agité par la brise
Dont je tirerai la plus belle musique
Qu’ait pu rêver mon âmePublié dans "Renaître", ed. Stellamaris (2011)
« Syrinx » pour flûte seule de Claude Debussy,
joué par Wellington Cardoso.(Image tirée du site Teemix-Mangas)
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Par Aloysia* le 26 Mai 2011 à 12:00Ô toi qui sanglotais dans la nuit
À la clarté pâle de la lune
Près du bosquet désert
Ne pleure plus je t’en prie
Puisque je t’aime
La nuit nous prêtera ses filets immenses d’étoiles
Pour que nous pêchions des bonheurs aux chemins rafraîchis
Et l’éveil nous éblouira de rayons
La lune n’est qu’un miroir glauque et trompeur
Ce n’est pas elle qui te regarde
Mais toi seule qui mires en elle ton visage en larmes
Ne pleure plus je t’en prie
Puisque je t’aime
Les arbres qui frémissent
Au vent tiède de la nuit
Ne sont que les épaves d’un naufrage ancien
Ils sont peuplés d’épines
Et ne berceront jamais ton sommeil
De leurs branches protectrices
Car que tu marches
Ou que tu t’allonges dans la poussière
Toujours la nuit sera froide et hostile
Mais si je t’aime
Alors elle sera douce
Alors elle s’ouvrira comme un bouquet d’odeurs
Et nous marcherons à la limite de l’aurore
A la limite du jour naissant
Vers d’autres horizons
Vers d’autres fenêtres
Ô donne-moi ta main
Puisque je t’ai tendu la miennePour t’emmener très loinPoème tiré du recueil que je viens de publier, dans sa troisième partie, « La Remontée du Fleuve ».
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Par Aloysia* le 13 Janvier 2011 à 12:00
Tes yeux sont grands ouverts
Tu lèves tes bras sur le monde
Tes bras sont grands ouverts
Tes cheveux volent sur le monde
Le ciel est grand ouvert
Les arbres roulent sur ton front
Oh léger léger comme la brise
Tu passes et te confonds à l'air
Le miroir t'absorbe et tu baignes en moi
Le miroir te rejette et mes larmes se glacent
La mer monte et m'engloutit
La mer baisse
Et la petite fille m'emporte coquillage
Je me fonds au soleil
Je ne suis plus que ton empreinte dans le sable
Extrait du recueil "Le Rossignol d'Argent"
publié à Paris en 19741 commentaire
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Par Aloysia* le 17 Septembre 2008 à 12:00
Dans Toulouse-la-Rose
L'Amour se niche au creux des fosses
Dans les sous-sols des bars de nuit
Sur les bords du canal et tout au long des rues
L'Amour chemine et s'effiloche
L'Amour s'empoigne et s'égratigne
L'Amour se crie et se délie
L'Amour s'enivre et s'empoisonne
Dans Toulouse-Rêveuse
Sur les balcons ornés de vigne vierge
Par les hauteurs de Jolimont
Deux hirondelles ont niché cette nuit
Bien loin bien loin des voix malsaines
Là-haut près des étoiles
Dans l'envolée du ciel rose et bleuté
Elles ont vu la cité endormie
Et le bourdon continu des voitures
Les a bercées ainsi qu'un cœur
Battant sous un corsageElles ont rêvé du soleil de midi
Des matins enchanteurs
Leurs ailes doucement repliées sous leurs têtes
Puis elles sont reparties
Dans un pépiement de joie
Comme une seule flèche
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