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Par Aloysia* le 23 Novembre 2005 à 10:00Approche-toi de moi,
Que je voie ton visage…
Un rayon de soleil
Se joue sur ton sourire.
Tu as touché ma main,
Tu as brûlé mon cœur…
Hier tu ne souriais pas,
Tout était si obscur !
Mais les jours sont bien tristes
Et mon cœur pleure encore ;
Un peu d’amour ! dit-il
- Et tout n’est que désert.
La voix du violoncelle
A pleuré sur les sables
Comme une averse tiède,
Mais il se meurt déjà…
Je te regarde ici
Comme on voit un mirage…
Tu es là sans y être
- Une absence incertaine…
1985
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Par Aloysia* le 17 Décembre 2005 à 12:00
Lulu,
Mon temple de cristal,
Mon pétale de rose,
Ma princesse alanguie,
Ma douceur d'espérer,
Ma petite merveille,
Ma joie de vivre au monde,
Mon clown aux yeux chinois,
Mon départ de midi,
Mon soir des jours heureux,
Mon matin rayonnant,
Ma nuit désespérée,
Mon étoile éclatée,
Ma jolie fleur perdue,
Mon désordre endormi,
Mon chagrin dévorant,
Mon auto tamponneuse,
Ma championne de judo,
Mon petit mikado,
Mon jardin japonais,
Mon miracle d'eau bleue,
Mon amour sans détour,
Ma fontaine fertile,
Mon voyage invisible,
Ma lumière enchantée,
Mon séjour chez les dieux,
Mon rêve délicieux,
Lulu,
Mon seul désir !
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Par Aloysia* le 4 Février 2006 à 12:00
Sheena Robinson, Ghost Cranes
Nous voguions entre les constellations
T’en souvient-il
Le feu te consumait
Et de mes mains purifiées
J’effaçais une à une tes brûlures
La cendre à mon souffle s’envolait
Un jour je suis née
Nous existions déjà depuis longtemps
Poème publié en 1974 dans "Le Rossignol d'Argent"
Ed. St-Germain-des-Prés, coll. Miroir Oblique
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Par Aloysia* le 21 Février 2006 à 12:00
J'éveillerai de toi mille étoiles d'argile,
Ma nymphe aux yeux d'océan,
Ma nymphe aux yeux de plein ciel...
Tu naîtras de la mer des nuages,
Au lever du soleil rouge et or,
Par-delà les nuées d'harmonies,
Par-delà le miroir glauque de mes regards ;
Et je verrai la féerie
Danser dans tes cheveux mêlés
Et dans tes yeux étranges...
Et tu t'élèveras, mon étoile-émeraude...
Tu seras le soupir des glissantes épaves,
Comme les algues vertes
Que la mer abandonne,
Expirante, exténuée d'amour...
Et tu me souriras, telle un reflet dans l'eau,
Telle une fée des ondes,
Telle la mort au fond de l'océan ;
Et je mourrai de t'avoir embrassée,
Ma sirène au chant constellé...
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Par Aloysia* le 3 Mars 2006 à 12:00
Étoile morte
(image tirée du net)
Vivante elle avait pris la couleur des astres ensommeillés
Et le jour qui virait
Lui dessinait des parures plus riches
Que les cristaux de l'espace interstellaire
Quand chantera le crépuscule
Tu la verras tournoyer
Vague libellule des étés maudits
Tu la verras danser dans la lumière incertaine
Comme un joyau de verre brisé
Étincelle jaillie et perdue dans les temps infinis
Tu la reconnaîtras sans peine
À sa couleur flétrie
À ses cheveux brûlés
À ses bras envolés
À son étoile morte
Et tu la pleureras
Misérablement
Désespérément
Comme on pleure un beau rêve
Lorsqu'on s'éveille tout meurtri de révolte
Abandonné
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