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Errance
Cet extrait du Roman Inachevé de Louis Aragon (Bierstube Magie allemande) m'est revenu en tête.
Alors qu'il était militaire en Allemagne, le poète se sentait déraciné. Et pourtant il vivait exactement l'expérience de celui qui est en quête de sa véritable nature et a compris qu'il n'est pas de "ce monde"...
Peinture de Micalex trouvée sur ce site.Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
je m'endormais comme le bruit... Et de plus, comme c'est bien dit !
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Commentaires
Il y a des jours qui passent
Et ...rien ne se passe
@ vide mais l'âme tracassée
Du trop plein agrippé
Lourde carcasse
Silencieuse dans ce monde turbulent
Il y a des jours en fin de course ...
Beaux comme cette lune douce
@ Bientôt
Durgalola, heureuse tu es ! Je t'embrasse.
Rose : oui, cette douce lune reflète la paix immuable qui dort en nous telle un lac profond.
Bon jour Aloysia, il a raison ce poète et pourtant l'on s'accroche désespérément à notre monde au lieu de lâcher prise et de le contempler de plus haut ! Gros bisous
Le poète vient d'une autre planète comme le Petit Prince. Et pourtant c'est ici et là qu'il nous donne à lire écouter et apprécier la vision de son monde. Rien n'est anodin dans une présence sur terre.
Belle journée Aloysia
Bisous
un peu mon sentiment en traversant ma vie ces temps............mais ça va passer et aller Bon mois d’aout. Bisessssss
Bonjour à tous, et merci de votre visite chaleureuse comme toujours...
Jean : "céleste", si l'on veut mais je crois que c'est peu dire... Le "Ciel" est un terme générique qui, comme "Dieu", ou "l'Amour", doivent être appréhendés à un autre niveau que le niveau ordinaire.
Oui, Danaé, comme tu dis, on s'accroche "désespérément", et en plus je peux ajouter qu'on ne s'en rend même pas compte !!... On peut professer un désintérêt total pour les choses du monde, arborer une dévotion parfaite au divin et cependant rester accroché comme un misérable au "radeau de la Méduse"... !
Océanique, tu as raison de citer le Petit Prince, c'est un si parfait résumé de tout ce que l'on peut savoir de notre condition humaine. En effet, le poète n'a pas d'autre moyen de s'exprimer qu'en utilisant ce qui est visible et tangible ; heureusement, comme tu le dis aussi, que tout est symbole...
Renée : ainsi, tu es un peu "perdue" en ce moment ? Oui, allez, ça va passer.
Ces quatre vers sont un vrai bonheur ! J'aime beaucoup. Peu de mots peuvent suffir pour exprimer un état d'être. La simplicité est un art !
Très beau ! Merci, Aloysia. Et je trouve que cet extrait s'accorde pleinement à ton propre texte dans l'article précédent (ou plutôt suivant, puisque les pages d'un blog se lisent en remontant le temps).
Merci, Carole. En effet, l'inspiration reste à peu de choses près identique d'un article à l'autre...
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ces jours ci j'ai eu cette impression étrange que tous les lambeaux de mon existence s'écartaient comme une brume, restait moi (sans poids, sans visage) dans un rien étrangement grand, étrangement silencieux.
bises et merci et bonne soirée