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Colonne
Colonne
Tu pleures par mille points
Et tes larmes s’évadent glissant à l’infini
Formant fleuves rivières
Mondes et lumières
Et je me suis perdue parmi les papillons
Qui volent et les senteurs
Des fleurs
Colonne
Statue-fontaine
Je presse ton nez tes yeux
Pour empêcher l’eau de couler
Colonne
Fontaine
Tu t’épanches et tu saignes
Et tu te perds dans l’infini
Tu fonds en un lac bondissant
Miroitant éclatant de reflets multiples
Infiniment divers
Mais je t’en prie ne pleure plus
Retiens ce fleuve chaud qui coule de ton sein
Malgré toi
Mère trop aimante
Tu as oublié d’Être
Ton cœur palpite au rythme de son effusion
Comme une tourterelle effrayée
Rassure-le de tes mains
Et panse ses blessures
Redeviens la Colonne
Sois la cime enneigée
Qui règne dans le Ciel
L’impassible altitude
Où le gel transparent se fait pur Diamant
Et quand ton cœur s’oublie
Quand se ferment tes yeux
Sphinx Pilier
Originel
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Commentaires
Merci à tous deux. J'étais persuadée d'avoir répondu, je l'ai d'ailleurs fait, mais avais-je validé ma réponse ?... Je disais que pour moi le poème n'était pas triste, mais qu'en effet à le relire on y trouvait une vision de la vie qui n'est pas très gaie... Amitiés, et bon 31 décembre à vous aussi !
Haute ? Mais toute poésie est haute, chère Marlène... Bises de nouvel an plein de promesses et de Lumière.
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je te souhaite un très bon 31 décembre.
Je ne comprends pas tout dans ton poème mais y voit de la peine, de la douleur.
Bises et porte toi bien