• Absence

         
     

              Tes yeux sont grands ouverts
              Tu lèves tes bras sur le monde

              Tes bras sont grands ouverts
              Tes cheveux volent sur le monde

               Le ciel est grand ouvert
               Les arbres roulent sur ton front

               Oh léger léger comme la brise
               Tu passes et te confonds à l'air

               Le miroir t'absorbe et tu baignes en moi
               Le miroir te rejette et mes larmes se glacent

               La mer monte et m'engloutit
               La mer baisse
               Et la petite fille m'emporte coquillage

               Je me fonds au soleil

              Je ne suis plus que ton empreinte dans le sable

     


    Extrait du recueil "Le Rossignol d'Argent"
    publié à Paris en 1974   

     
    « Pelléas et le pastiche de ProustLa Faille des Phaedriades »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 16 Janvier 2011 à 12:00
    L'amour te portait, te donnait des ailes, tès belle inspiration qui honore R. sublime ce poème, bisous Valentine


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