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Haut et bas
Chaud et froid
Doux moments
Durs instants
La vie ballotte ainsi
Ou de gré
Ou de force
Et parfois le malheur est si grand
Si long qu’on n’en voit plus la fin
Plus la fin
Puis un jour on s’éveille
Sur la paix retrouvée
Ébloui de bonheur
Comment est-ce possible ?
On n’y croit pas
Tout passe
Alors on sort la tête de l’eau
Et l’on voit les vagues
Mouvantes
On domine les montagnes
On voit les vallées
Profondes
Et l’on voit que la vie
C’est tout ce chatoiement
Un balancier constant
Un jeu de cache-cache
L’éternelle pirouette
De l’instant arlequin
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Je n'ai plus de temps à consacrer à mes photos et à mon écriture en ce moment ! Mais ce blog est si riche déjà de créations multiples que je me décide à vous en faire relire ce poème consacré au printemps, dont c'est aujourd'hui le commencement... Par contre, daté du 22 avril 2006 il présente une nature un peu plus avancée.
Je vous laisse aussi l'extrait musical, dont vous trouverez les commentaires en suivant le lien.
Des milliers de pompons ébouriffent les branches,
Blancs ou roses par-ci, jaunes , grenat par là...
Les tulipes orange et les tulipes blanches
Voisinent fièrement sur le parterre neuf.
Sous l’éclatant soleil qui donne vie aux pierres,
La fontaine ruisselle en jets étincelants
Où les chiens assoiffés se promènent la langue,
S’éclaboussent les pattes.
Les anciens de nouveau devisent sur les bancs
Tandis que les enfants vont à l’assaut du fort
Dans le carré de sable où le cabri de bois
Se tord sur son ressort.
En l’espace d’un jour,
Comme on vient essuyer une vitre embuée,
Le soleil victorieux a nettoyé le ciel,
Lui rendant sa candeur pénétrante d’azur ;
Et derrière le pont, à l’abri des vieux saules,
Il caresse le dos des canards endormis
Sur les grands nénuphars ou sur les bancs de mousse,
Le bec enfoui sous l’aile…
Et maintenant, une petite énigme : de QUI est cette musique, que j'ajoute ci-dessous, et éventuellement quel est son titre ?
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Voici plusieurs fois que je vois le merle faire des ablutions dans la petite écuelle que j'ai disposée pour les oiseaux, et à chaque fois lorsque j'apporte mon appareil photos il s'est envolé... Ainsi les merles se baignent ! Et je vous assure qu'il en met un coup, qu'il se frotte et s'agite un bon moment.
J'en ai fait un poème et ai trouvé cette image sur la toile. J'espère que ses auteurs ne m'en voudront pas, d'autant plus qu'ils sont bellifontains !Dans la vasque le merle
S’ébroue avec entrain,
Et l’eau jaillit en perles
Parmi l’or du matin.
Il bouge et se trémousse,
Battant l’aile et le bec,
Se frotte et s’éclabousse
Et met la vasque à sec…
Plus d’eau pour l’alouette,
Le pigeon, le moineau !
Mais la citerne est prête
À l’emplir à nouveau.
En illustration sonore, cet extrait de la
"Sérénade pour flûte, alto, violon, violoncelle et harpe" op.30
d'Albert Roussel, par le Melos Ensemble.
(Fin du premier mouvement, allegro).
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