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         Quand j'ai découvert l'étude-tableau op. 39 n°5 de Rachmaninoff au milieu d'une série de pièces du même auteur, j'ai rêvé de la jouer... Hélas, c'est bien difficile ! Et force m'est de remarquer que, si le piano s'enrichit de plus en plus après Liszt, c'est aussi que les pianistes deviennent de plus en plus virtuoses et qu'il leur est de plus en plus demandé.
         Alors, quoi de plus simple que de la télécharger sur Youtube, où les enregistrements surabondent ?
         Par exemple celui-ci, celui de Pavel Raikerus, remarquable pour la maîtrise avec laquelle le morceau est "enlevé", tandis que visuellement on jouit de gros plans parfaitement précis sur les positions de ses mains.

     

     

          D'autres existent, celui d'Evgeny Kissin par exemple, qui a d'extraordinaire que le virtuose est là très jeune, âgé d'à peine seize ans et pourtant en pleine possession de ses moyens ; ou celui de Nikolaï Lugansky : deux interprétations relativement rapides que je préfère à d'autres, plus lourdes.
          En effet Wladimir Horowitz, le "Père" des interprètes de Rachmaninoff et de Scriabine, joue cette étude de manière affreusement hachée et bourrée de ralentissements (disons qu'il la joue de manière hyperexpressionniste, en donnant, comme l'on me le reprochait parfois lorsque j'étais apprentie-pianiste, "un sort à chaque note")...

         En prime, et par le jeu des affinités de Youtube, une œuvre de la même veine, interprétée par Evgeny Kissin une dizaine d'années plus âgé : l'étude op. 8 n°12 de Scriabine.
         On la trouve également ailleurs avec la partition sous les doigts de Wladimir Horowitz (qui joue encore de façon  un peu dure et hachée pour mon goût, mais c'est sans doute son style propre car je le lui reproche dans toutes ses prestations !); ou même jouée par Rachmaninoff, ce que contestent apparemment les internautes. Pourtant je sais bien que des enregistrements de Rachmaninoff, existent, conservés sur rouleaux. Cet enregistrement ne peut-il en faire partie ? Qu'en pensez-vous ? (Il faut voir, en affichant les commentaires, comme les internautes s'empoignent à ce sujet... Malheureusement, je ne comprends pas tout).

     



     

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    Tendues vers l’azur
    Branches gorgées de soleil
    Vous étiez si blondes

     


    Sous le ciel noirci
    Tiges fières au vent mauvais
    Vous vous déparez

     

     

    Feuilles téméraires
    Les plus hautes les premières
    Vous voici tombées

     

     

     

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  • Champignons




    La pluie est tombée
    Les champignons ont poussé
    La forêt s’étire
    Toute pleine de rais de soleil entre les troncs feuillus
    Je marche entre les bruyères
    Et vois des chapeaux qui me narguent
    Oh le bel olivâtre
    Et ce beau blanc cireux
    Et ces bruns mouchetés
    Décidément les amanites
    Règnent ici comme des cloportes
    Mon petit chien les snobe et passe son chemin
    Je les renverse avec ma canne
    Parfois quelques bolets douteux ou délaissés
    Gisent piteusement en travers du sentier
    Les ramasseurs sont là agglutinés plus loin dans un secteur de choix
    Mais je méprise tout je n’ai pas de panier


    Et puis le sous-bois change
    Il devient plus herbu
    Les moucherons s’agitent
    Le sol est défoncé
    Et je me prends le nez dans des fils d’araignée
    Mais sous mes pas que vois-je
    Cachées entre les herbes des corolles ocre pâle
    De si beaux champignons que je dois m’arrêter
    Je saisis dans mes mains leur joli pied charnu
    Et caresse leurs bords ourlés comme en festons
    Allons mes petits gars
    Vous trois je vous emmène
    On va voir qui vous êtes

    Ce sont des pieds de mouton
    Un mets délicieux
    Le verdict est tombé
    Ce soir nous mangerons
    De l’omelette
     
     
     

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    Lorsque descend le soir
    On entend les mésanges
    S’appeler ci et là
    Par petits cris complices
    Et le merle sifflote
    Sa mélodie rêveuse

     

    Dans la pénombre tiède
    La lune se déploie
    Dans un halo laiteux
    Sur le ciel bleu profond
    Et je me crois soudain
    Revenue au printemps



     


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         Comme je vous l'ai déjà montré dans cette rubrique, la ville d'Issoudun se pare de belles décorations florales au moment de la Toussaint. (Voir ici, ici et ).
         Lors des précédents articles j'habitais en ville et cueillais facilement les images. Maintenant j'habite à l'extérieur et ne suis pas tombée au meilleur moment pour photographier ces petits chefs d'oeuvre : le soleil est généralement mal placé !
    Mais vous pourrez cependant apprécier l'inventivité de nos horticulteurs.
          Les photos peuvent être agrandies.
          Cet article, sur le site de la ville d'Issoudun, permet d'apprécier le travail fourni. Je tâcherai d'aller voir les autres réalisations et de vous en faire profiter.




    Devant la gare, un chouette petit train, avec son feu vert et des fleurs dans sa cheminée.


    La loco vue de plus près.


    La loco et son wagonnet de charbon.


    Et à l'autre bout, une sorte de wagon façon conquête de l'Ouest.


    Du côté du musée, nous approchons de l'esplanade et apercevons
    le clocher de la chapelle de l'Hospice Saint-Roch.


    Sur l'esplanade, une "andainneuse", qui sert à rassembler l'herbe fauchée.

    Autre vue plus rapprochée.


    La jolie Tour de l'horloge avec son reste de remparts, bien exposée elle.



    Enfin, à la sortie de la ville, cette évocation des éoliennes dont la communauté de communes
     vient de se doter en abondance (tout à fait à contre jour, hélas)
     

    Autre vue mieux exposée mais laissant voir le supermarché, avec il est vrai
    de jolis arbres, et derrière eux le site désaffecté mais classé des Malteries Franco-Suisses.
     

     
     

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