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Soir de novembre
La pluie martèle sans pitié
De fines gouttelettes
La véranda brouillée de pleurs
Les branches dénudées
Agitent leurs bourgeons d'hiver
Comme des ongles décharnés
Et le vent souffle violemment
Dans un mugissement sourd
Sur les arbres qui plient
Le soir est triste et détrempé
Le ciel est gris décoloré
La nuit descend comme un fantôme
Novembre règne
Vieillard sauvage
Dans ses haillons
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Commentaires
1enriquetaJeudi 3 Décembre 2009 à 12:00Triste temps mais magnifique poème.Répondre
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