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Retour d'Orphée
À ma nuit sans tache au milieu du jour ; friable ; aux murailles dégarnies et couvertes de lierre grimpant...
À mes éclats sans origine, sans but ; explosifs ; aux retombées éternellement déchirantes et qui me brûlent le cœur...
À cette obscurité sans fin comme une prison et au rêve souterrain ; pitoyable et recroquevillée dans un pétale.
- Ô vous tous ! Soyez perdus ! Soyez perdus ! Oui, par trois fois, soyez perdus !
Car que peut-il y avoir de pire que la mort - même caressante ?
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Commentaires
1QuichottineLundi 11 Janvier 2010 à 12:00Merci tout plein pour ce lien ! Je n'ai pas encore fini d'explorer chez toi...Répondre2gazouMardi 6 Février 2018 à 15:37la mort qui nous fait tant de peine quand un proche nous quitte ; hier nous étions à l'enterrement d'une voisine (décès à cause d'un cancer). Et pourtant ce n'est pas tant la mort qui fait peur mais les dernières années de vie pour les personnes très âgées.
Bises et j'espère que tu vas bien.
Sur ton conseil, je suis en train de lire "Mahabharata". Jusque-là, je comprends bien tout, enfin je crois.
Amitiés
C'est un très beau poème.
Mais Orphée, poète, ne meurt que pour renaître - en ceux qui l'écoutent et chantent à leur tour.Pour moi, la poésie est une forme d'éternité. Elle nous vient de très loin, et elle s'en va plus loin. Qu'importe alors si la mort nous accompagne sur son chemin ?
De quelle mort parles-tu ? Je viens, chez Alain le poète, de qualifier la peur de "mort lente" , était-ce de celle-là que tu parles ? Car, s'il s'agit de celle qui n'en a que le nom, elle n'est que VIE au contraire .....................!
Toujours infiniment passionnant de venir chez toi ..........! (Dommage que le temps ne me laisse pas plus de tant ....Infiniment de soucis en ce moment !)
Châle-heureuse-aimant : sabine
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Vendredi 23 Février 2018 à 20:51
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