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Aile
L'Aile qui emporte, l’Âme qui inspire... L'infiniment grand, l'infiniment petit ; l'infiniment élevé, l'infiniment profond ; l'infiniment extérieur, l'infiniment intérieur ; l’Éternel Masculin, l’Éternel Féminin... Dans l'immensité, c'est le féminin qui ici encore appelle au dépassement de soi, à la conquête d'un nouvel espace et de nouvelles forces.
C'est ainsi que s'exprimait Goethe à la fin du second Faust : "L’Éternel féminin nous tire en avant", alors qu'il avait débuté le premier avec cette affirmation : "Au commencement était le Verbe" - donc le Masculin.
C'est revenir à ce que disait Jean Ferrat derrière Louis Aragon : "La Femme est l'avenir de l'Homme."
En fait il s'agit d'une nouvelle gestation ; il s'agit de remettre au monde une nouvelle humanité.
(Nuage stellaire dans la Nébuleuse d'Orion)Puisque la vie n'est qu'un bruissement d'aile
Du premier jusqu'au dernier jour,
Puisque mûrir c'est n'avoir plus que d'Elle
En guise d'Amour,
Je veux périr
Sans coup férir,
Je veux transir
Dans l'œuf qui vire...C'est là que fuit l'abîme
Dont la nichée s'exhume
Comme une fraîche couvée,
Dans sa dentelle de larmes arrosée.Oh ! Que naisse d'un flot limpide
L'unique fleur du Jour,
Celle dont le pétale
Sort de ma peau, de mon ventre et de mes reins !L'âcre et douce mystérieuse envolée,
Issue de l'ignorance au lointain fabuleux,
La seule peine infinie qui vaille
Qu'un souffle m'ait jamais traversée !
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Commentaires
1Arlette PhilboisVendredi 27 Mars 2009 à 12:00Oups, je corrige mon erreur je voulais dire bravo Valentine !!!Répondre
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