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    Je connais un pays
    Où les dragons sont assoupis
    Le nez collé aux vagues vertes
    Et où les eaux vives jaillissent
    De chaque étoile de corail

    Un pays où les fées
    Charment encore les nuits de lune
    Semées d’étoiles pensives
    Aux cris des paons lascifs
    Sur la pelouse luciolée

    Je connais un pays
    Où le ressac trace en cadence
    Les lignes d’ambre du varech
    Sur des grèves rocheuses
    Peuplées de goélands

    Le vent m’emporte dans son souffle
    Les embruns brumisent ma peau
    Sous les galets ronds de la plage
    Le sable fond comme du sucre

    L’eau glacée est un don
    Vivifiant et tonique
    Apporté de très loin
    Des banquises d’Islande
    Et les phoques y jouent
    À cache-cache au soleil

    Martine Maillard
     
     

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        Depuis quelques temps, inspirée par Lucie, je lis "Notre existence a-t-elle une sens ", de Jean Staune (voyez ici son site, et sa présentation sur wikipedia) :

     

        
     
         Un pavé de 537 pages qui ne vole pas son prix de 24 € !
         En effet l'auteur, doué d'une intelligence fabuleuse, passe en revue toute l'actualité des sciences à commencer par la physique, puis l'astrophysique, puis les sciences de la vie (anthropologie, paléonthologie, évolution) - c'est là que j'en suis, juste en plein milieu ! - pour en arriver aux sciences de la conscience, et conclure sur l'étrange rapprochement qui s'effectue aujourd'hui entre science et religion.

         Je n'ai hélas pas pu profiter d'une bonne formation en sciences, ayant été l'élève d'un lycée "de jeunes filles" (moins bien doté que celui de garçons !) où je suivais la filière A pour faire du grec (la section A' = grec + sciences étant réservée aux garçons...).

         Ayant donc peu de bases, j'ai d'autant plus de difficultés à suivre les raisonnements mathématiques, et ne comprends quasiment rien à  la théorie des quanta, pas plus qu'à la théorie de la relativité qui laisse totalement désorienté et fait se dérober le sol sous nos pas (la lune ne "tourne" pas autour de la terre ! C'est l'espace qui est courbe ! Telles étoiles devraient être éjectées de l'entourage de telle galaxie : mais un amas de "matière noire" les oblige à rester dans sa périphérie !)...
        Cependant le discours de Jean Staune est si limpide et si éloquent que je ne puis m'empêcher d'en boire tous les détails avec avidité. D'autant plus qu'il ajoute à la clarté et à la précision de son discours des notes d'un humour pétillant, qui ravivent l'intérêt (pour vous en faire une idée, vous pouvez l'écouter directement en vidéo vous parler de son livre ici).

          En effet il s'avère - et voilà qui est passionnant - que nous vivons actuellement une des plus grandes époques de mutation en ce qui concerne la vision du  monde - analogue par exemple à la révolution copernicienne - ; mais cette fois ce sont quasiment toutes les sciences qui  sont visées ! Ainsi Newton, mais aussi Darwin, sont dépassés par des découvertes "sans appel" qui font que, à moins de se boucher les yeux (ce que font encore certains scientifiques paraît-il), toutes nos lois physiques et, à grande échelle, génétiques sont fondamentalement remises en question.

        Dernièrement j'ai regardé sur France 2 l'émission "Le sacre de l'homme"; ce qui m'a conduite à rechercher par internet les vidéos de "homo sapiens", et de "l'Odyssée de l'espèce" : et cette observation m'a en effet permis de comprendre que l'évolution n'est pas le fruit seul du hasard et de l'adaptation : il y a en effet des "sauts" inexplicables entre une espèce et une autre.
         D'ailleurs, si depuis tant de milliards d'années la nature appliquait si bien ses lois de "sélection naturelle", pourquoi resterait-il encore des bactéries, de l'herbe, des êtres vivants totalement élémentaires ? Tout devrait être parfait, au sommet de ses possibilités.

          Sans avoir terminé le livre (je ne le lis pas trop vite et reviens souvent en arrière ! De toutes façons je suis persuadée qu'en 1968, même si j'avais passé un bac scientifique, il n'y aurait eu dans mes programmes ni la théorie des quantas, ni celle de la relativité, et sans doute même pas la notion de "fractales"...), sans avoir terminé ce livre donc, j'inaugure  une nouvelle catégorie dans laquelle je vais vous proposer des réflexions métaphysiques ; un récit d'une démarche personnelle d'investigation spirituelle (ou de la conscience, comme vous préférerez) ; et des lumières sur une forme d'astrologie "spirituelle" que j'ai pratiquée. J'appelle cette catégorie "philosophie" pour l'instant, peut-être le titre peut-il changer.

       Aujourd'hui, j'aurai le plaisir de vous faire lire la merveilleuse citation d'Einstein que Jean Staune inclut dans son ouvrage (p.199) :

         « L'esprit scientifique, puissamment armé de sa méthode, n'existe pas sans la religiosité cosmique [...]. Sa religiosité [du savant] consiste à s'étonner, à s'extasier devant l'harmonie des lois de la nature dévoilant une intelligence si supérieure que toutes les pensées humaines et leur ingéniosité ne peuvent révéler, face à elles, que leur néant dérisoire. » (
    Einstein, "Comment je vois le monde", paru chez Flammarion en 1979)

        Abordons maintenant le chapitre concernant l'évolution de la vie, et qui témoigne lui aussi de notre ébahissement devant l'incompréhensible, l'incernable :

        « Il y aurait autour de 33000 gènes chez l'homme (seulement un tiers de plus que chez un ver de terre !). Cela représente beaucoup moins de quantité d'information que celle qu'il faudrait envoyer en Chine pour permettre aux Chinois de produire un Airbus A380 à partir de rien. Or l'homme est une structure plus complexe que le plus complexe des avions. Alors d'où vient le reste de l'information nécessaire ? » (Jean Staune,
    p.264)

         Tout ne réside pas dans les gènes... Pas même dans l'ADN, ajoute-t-il !
          Non seulement nous sommes au seuil d'une révolution radicale dans notre vision du monde, mais en plus nous débutons un millénaire où apparemment il va falloir tout changer dans nos façons de vivre et de nous comporter... Tous les "hasards" dont on a voulu nous affubler pour affirmer que le matériel prédomine ne sont qu'une réaction salutaire contre les excès de religions devenues paranoïaques ; mais ils ne tiendront pas.

          À bientôt pour la suite de cette histoire.
          Mais comme, à défaut d'être scientifique, je suis honnête, je vous invite si vous le souhaitez à consulter cet article, qui présente une critique en règle de ce livre
    (tiré de "philoscience", hébergé par OB bien sûr) ; et vous trouverez "les réactions des personnalités du monde scientifique" (positives) à la sortie de son ouvrage, et ici les réactions négatives à l'action de l'université qu'il a fondée (UIP : Université Interdisciplinaire de Paris).
     
     
     

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    Pupilles de miel,
    Beau visage aux yeux jumeaux,
    Les roses regardent...

     

     

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    Flèches vers le ciel,
    Sur l'échelle de Jacob
    Les oiseaux s'élèvent.

     

     

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    Feuilles en extase,
    Éblouies par la lumière,
    Gorgées de soleil !

     

     

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