•        Pour répondre à l'angoisse exprimée dans le poème "le sommeil de Dieu", voici son corollaire : un dessin qui s'intitule "Un tapis volant de lumière"...
             Ça réconforte, parfois, un joli dessin...
     
     
      

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    Est-ce Brocéliande ? Est-ce le lac Saint-Jean ?
    Est-ce un nid de légende où les feuilles posées
    Nonchalamment dessinent une surface absente
    En un miroir sans fond ?


    Ô Creuse délicieuse, tu t'étales rêveuse
    Et glisses paresseuse entre les monts touffus ;
    Les versants chevelus qui te gardent cachée
    Dessinent des splendeurs en tes replis secrets.


     

     
    Quelques barques reposent entre terre et racines,
    Des branches assoiffées cherchent l'onde indistincte,
    Et de petits îlots hirsutes et barbus
    Surgissent par endroits du milieu de ton cours.


    Ô Creuse langoureuse,
    Tu dessines pour nous un chemin de dragon,
    De monstre du Loch Ness habillé en peluche ;
    Les rondeurs de ton cou moutonnant jusqu'au ciel
    Font qu'on oublie le fond et qu'on oublie le ciel...



     

    Ma maison est dessous, le soleil l'a touchée :
    Je vis dans les nuages au profond de ton coeur...

     
     
     

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    En me rendant au marché
    (Faut rire et pas se fâcher !)
    Au marché au potiron
    (Aux girolles et aux marrons)
    J'ai vu trois belles citrouilles
    (Oh ! là là, ces bonnes bouilles !)
    Qui se tenaient par la main
    (Halloween, c'est pas demain ?)




    Le chapeau tout de travers
    (Il était d'un vieux gris-vert)
    Elles m'ont fait des grimaces
    (Pour ça je vous en fais grâce...)
    Ainsi que des pieds de nez
    (Je vous prends à ricaner !!)
    Des vilains cris de fausset
    Avec leurs dents déchaussées...
     



    Je leur ai dit poliment :
    "Allez voir votre maman,
    Qui niche chez la Corneille
    Entre deux plants de groseilles !
    Je lui ai donné pour vous
    Trois petits bonbons tout roux :
    Sauvez-vous de mon passage
    Ou vous ferez mon potage !!!"
     


                    
     
     

     
    Gifs de Maureen Poulain
     http://wwla grotte aux gifs/
     
     
     

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  •       Tout le monde se baigne à Biarritz... Interrogeons le grand poète Alphonse Allais sur ses impressions de Toussaint 2005.
     
    Alphonse Allais de l'âme erre et se fout à l'eau...
    Ah ! L'fond salé de la mer ! Et ce fou ! Hallo !


    Pauvre Alphonse, lui aussi il se dit qu'il y a quelque chose de pas normal dans tout ça...

     
     

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  •      Cette reprise un peu tristounette me donne envie de vous livrer quelques sonnets "grinçants" que j'écrivis à une période peu sympathique de ma vie, lorsque j'étais le cancre d'un grand lycée de Paris où je ne me sentais pas du tout à ma place...

     

     
     

    C'est une basse-cour caquetante d'ennui :
    On se rase, on rigole, on se barbe et se marre...
    Tandis que l'une pleure et que l'autre en a marre,
    Notre coq de village a sa huppe qui luit.
     
    « Ce qu'on s'amuse ici ! » dit-elle dans le bruit ;
    Mais en guise d'amphi, nous n'avons qu'un théâtre
    Qui s'emplit de pantins gigotants et hilares...
    Les poules ont des dents et la raison s'enfuit.
     
    Ah ! Comme il est vivant, comme il est « folklorique »,
    Le dernier samedi, notre cours de latin !
    Dans les bouquins crasseux, la vieille rhétorique,
     
    Nous l'avons reléguée en des recoins lointains :
    Nous rêvons à demain, suivant d'un regard pâle
    Les nuages fuyant au ciel, pressés et sales...


     
     Je regrette de n'avoir pas d'image à associer : en effet je n'ai guère conservé de photos de l'époque.  Certains d'entre vous reconnaîtront un vocabulaire un peu dépassé aujourd'hui, comme l'adjectif "folklorique", qui fit fureur à une certaine époque, alors qu'aujourd'hui on dirait ... "top", peut-être ; d'autres se souviendront sans peine de la chanson potache qui commence par "dans un amphithéâtre"...
    Ce poème, problablement écrit la veille du départ en vacances de Noël, paraît un peu s'accorder avec la météo du jour.
    Heureusement que tout cela a bien changé !

       
              Ça ira mieux demain... 
     
     
     
     
     

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