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Pour faire écho à Rose, dont les magnifiques reportages photo nous ont conduits dernièrement vers le Mont-Dore, station thermale au pied du Puy de Sancy, je voudrais évoquer ici un voyage dans la même région que j'ai effectué il y a bientôt deux ans (entre le 20 et le 22 mars 2012) et dont je n'avais rien rapporté sur ce blog. J'avais seulement dit que je m'en allais...En fait, nous nous étions installés à Besse, cité médiévale au cœur du massif, d'où nous avions rayonné, à une époque où le tourisme y est rare et où pourtant l'hiver n'avait pas dit son dernier mot ! (les images peuvent être agrandies).
Voici une ruelle ancienne de la vieille ville.
Autre ruelle particulièrement célèbre puisqu'elle contient la maison où aurait séjourné la Reine Margot (Marguerite de France) lors de son périple auvergnat.
La place principale est pavée et contient une fontaine où les gens viennent encore chercher de l'eau.
Autre ruelle descendant vers les remparts.
Cette maison est célèbre à juste titre pour les arcades de ses fenêtres.
Celle-ci en périphérie de la zone médiévale, m'a frappée par ces avancées de pierre dentelée qui en garnissent la façade.
Voici le seul restaurant que nous ayons trouvé ouvert pour déjeuner le jour de notre arrivée ; et encore y étions-nous les seuls clients - ou presque, avec quelques autochtones.
En face, l'Office du Tourisme et une galerie de Peinture : une belle maison encore.
Le lendemain, sous le soleil nous fîmes le tour des remparts.
À flanc de montagne ceux-ci font face à un beau paysage.
Evidemment de nouveaux quartiers y prospèrent.
Et voici une vue générale de Besse depuis la petite route qui mène directement au Mont-Dore en escaladant le massif.Demain nous irons dans la neige, du côté de la station de Super-Besse mais plutôt au-delà (la station, surtout hors saison, ne présente aucun intérêt... Je l'ai évoquée ici).
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Nous étions donc venues à Besse, en ce début de printemps 2012, pour y trouver la neige. En effet en cette saison assez rigoureuse, il avait neigé tard et nous savions en trouver des traces dès 1000m d'altitude.Arrivées pour midi comme je vous l'ai montré dans le précédent article (nous cherchions à déjeuner dans le village) nous montâmes aussitôt à la station de sports d'hiver "Super-besse" afin d'y admirer les hauteurs immaculées. Je ne m'y suis pas arrêtée : le décor ne méritait pas une photo, avec toutes ces installations pratiquement vides (on était vendredi ; mais du monde allait affluer pour le week-end) et le ciel triste du jour. Par contre ensuite, sur la route de Picherande, nous nous sommes arrêtées et, en faisant courir les chiens, je me suis bien étalée dans la neige ! (Toutes les images peuvent être agrandies)
Le versant nord était bien enneigé sur plusieurs lacets.
Dommage, nous n'étions guère équipées.
La route par contre était parfaitement dégagée (vue vers Super-Besse).
Bien sûr en continuant la route nous descendions et peu à peu la neige disparut...Cela n'empêcha pas le soleil de nous sourire à notre réveil le lendemain matin samedi, dans le chalet que nous avions loué au camping municipal.
Coucou les chiens !
Ce jour-là, ma recherche de la neige sera plus laborieuse !
C'est au-dessus du Lac Pavin, vers le Puy Montchal, que nous la trouverons un peu.
Ce n'est que de la vieille neige, qui tarde à fondre...
La preuve sur cette plaque gelée où, n'ayant pas de pneus adaptés, j'ai dû renoncer à poursuivre... Les traces laissées par de précédents véhicules s'étaient transformées en glace, nous empêchant de rouler jusqu'au lieu dit "le Creux de Soucy". Ma compagne avisant les empreintes de pattes creusées dans la neige, me demanda si l'on trouvait dans ces parages des tigres, les trouvant particulièrement énormes (peut-être un animal échappé d'un cirque ?) ! Pour ma part je pensai qu'il s'agissait d'un promeneur accompagné d'un gros chien, genre pyrénéen ou Saint-Bernard...
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Près de Super-Besse se trouve le merveilleux Lac Pavin, tout rond dans son écrin de verdure et dont on peut faire aisément le tour à pied.
Mais lorsque nous arrivâmes en cette fin mars, embarcadère et alentours, tout était désert... Pas de bateau en vue, ce qui n'était pas plus mal c'est certain.
Cependant même le restaurant panoramique était fermé ! Moi qui rêvais déjà d'un repas paisible au bord de l'eau, eh bien non, le choix était clair : soit la foule compacte et un parking encombré jusqu'à 1 km à la ronde ; soit venir jusqu'au bord, avoir le lac pour soi tout seul, mais sans aucune commodité !
Au fond, encore de la neige : et au dire des autochtones, le tour à pied mériterait bien une paire de raquettes...Une route permet de le contempler de haut. Nous montons donc jusqu'au belvédère.
De là on peut admirer la rondeur presque parfaite du lac.
Et on peut également contempler le Puy Montchal, qui le surplombe.C'est de ce belvédère que partent les routes forestières dont vous avez pu apercevoir quelques vues dans l'article précédent, notamment celle qui va vers le "Creux de Soucy" et qui était enneigée.
En redescendant, nous découvrons une petite route se dirigeant vers "Vassivière" (lieu-dit à ne pas confondre avec le lac du même nom, qui est beaucoup plus à l'ouest, dans le Limousin), où se trouve un sanctuaire perché sur une hauteur.
Là encore, c'est fermé ; et nous y retrouvons la neige.
Sur le parking derrière la chapelle, quelques congères et même un ancien bonhomme adossé à la clôture !
Voici donc l'autre côté. Ce sanctuaire était un lieu de pèlerinage (d'ailleurs il y passe un chemin de randonnée), et la grange adossée à l'église semble accueillir des expositions. Mais tout était clos ! Vous pourrez trouver ici des explications sur le caractère sacré de l'endroit, qui possédait paraît-il une source particulièrement vénérée par les anciens Celtes.
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Poursuivons notre petit tour derrière le Sancy... En descendant vers Picherande nous y trouvons bientôt le lac Chauvet, silencieux et désert. La neige qui était tombée en abondance le vendredi au-dessus de 1000m, avait déjà fondu en ce samedi de grisaille.
Vers la gauche, le paysage était beaucoup plus dénudé et triste qu'autour du lac Pavin, bien qu'il s'agît encore d'un véritable lac de cratère (assez profond d'ailleurs, comme l'autre).
Nous nous demandâmes si quelqu'un habitait la maison sur la gauche de la photo - comme semblaient le faire comprendre les multiples panneaux portant la mention "propriété privée". Mais elle était fermée.
J'ai photographié la borne explicative. Vous pouvez agrandir cette image comme les autres ; notamment elle vous montre l'aspect du lac en été !
En remontant de Picherande vers Besse, nous avons traversé le hameau d'Anglards.
J'ai aimé sa chapelle, dotée d'un récupérateur d'eau.
Et puis ce ruisseau, qui voisine une croix de pierre face à un beau paysage...
Rapprochons-nous-en.
Demain, nous passerons les cols qui mènent au Mont-Dore - car ce sont eux, retrouvés chez Rose, qui m'ont conduite à vous parler de ce "voyage d'hiver" que j'avais omis d'évoquer en son temps.
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Entre Besse et le Mont-Dore se dresse une véritable muraille. La ville est surtout accessible par le nord et l'est, en venant de Clermont-Ferrand ou d'Issoire, mais au sud elle est blottie sous un encorbellement de vieux monts dont les cols sont presque aussi élevés que les sommets.
La petite route que nous empruntâmes n'était utilisable qu'à la belle saison ; mais là, malgré le froid, elle était par chance ouverte.
Le paysage était pelé par le froid.
Et nous foncions droit vers une muraille impressionnante, au creux de laquelle se nichaient quelques petites vallées en cul de sac.
Enfin nous atteignîmes le Col de la Croix Saint Robert, particulièrement élevé.
Il y soufflait un blizzard terrible.
Pour sortir de la voiture il fallait s'emmitoufler, et le vent furieux gonflait mon anorak et plaquait ma capuche sur mon oreille.
Mais cela ne semblait pas trop gêner les chiens qui n'avaient qu'une envie : sortir fureter dans la nature !
Sur l'autre versant, on rencontre ces enclos étranges.
Et ces ravinements bosselés qui montrent que la terre épouse les mouvements de l'eau quand elle dévale vers la plaine.
Courte étape au Mont-Dore, que nous connaissons déjà, et dont voici les Thermes, bel édifice de style néo-byzantin construit entre 1817 et 1823 à l'emplacement d'anciens thermes romains.
Nous repartons par la nationale et empruntons l'autre col (il y en a un de chaque côté de la cité) : de Col de la Croix-Morand.
Celui-là est moins élevé et présente moins de hauts plateaux alentours.
Dans le lointain on est sensé apercevoir les monts du Cantal.
Et voici Besse, vue de la D36.
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