•  

         Sixième jour de ce voyage dont vous trouvez la carte ici.  

     
        C’est le dimanche 16 juillet que nous prîmes joyeusement la route de Québec. Après un arrêt au Cap de La Madeleine à neuf heures pour suivre la messe, nous parvînmes à l’Université Laval pour le repas, sous une pluie battante. Québec ne se mettait donc pas en frais pour nous ? Au contraire ! Le déjeuner fut excellent et l’on nous conduisit dans un séminaire qui se trouvait tout près du château Frontenac : c’était vraiment "un morceau de chance", comme on dit au Québec.
        Alors nous commençâmes à nous éparpiller en ville. Je fus ravie de découvrir que les rues n’étaient plus bordées de pavillons identiques, mais d’une ligne de façades bien sympathiques, comme en France. Immédiatement, on y était détendu, on s’y sentait à l’aise… Moi qui attendais tout de Québec, je découvrais réellement dans cette ville ce que j’avais espéré : un caractère d’intimité, le sentiment d’être chez soi, en confiance.

    Québec 1967 : Le château Frontenac

    Le Château Frontenac

     Québec 1967 : 6 - la Ville de Québec

    La statue de Champlain (le fondateur de Québec) au fond, face au Saint-Laurent
     

    Québec 1967 : Le Saint-Laurent
    Vue du Saint-Laurent depuis l'esplanade du Château Frontenac

     
        Tout le Vieux Québec était ainsi marqué du sceau français. J’admirai le château Frontenac, imposant, malgré ses briques rouges et son toit vert qui m’étonnèrent un peu – surtout lorsque je les revis le soir sous la lumière crue des projecteurs. Je suivis la promenade des Gouverneurs et aboutis aux plaines d’Abraham. Puis j’allai photographier le Parlement. Tout ces quartiers me ravirent.

    Québec 1967 : Le Parlement
    Le Parlement de Québec


        Bientôt je débouchai sur des quartiers plus modernes et résidentiels. Mais ces rues-là me plurent aussi. En effet, au lieu de l’ennuyeuse uniformité que j’avais rencontrée ailleurs, c’étaient la variété, la fantaisie, le bon goût qui régnaient là. Il faisait bon s’y promener.

        Le lendemain, nous assistâmes à la relève de la Garde à la Citadelle. Et ce fut fort drôle, car pour un spectacle si anglais, il était commandé en français, et exécuté par l’unique régiment de langue française du Canada. La séance dura trois quarts d’heure et fut suivie pour nous d'une visite partielle de la Citadelle.

    Ci-dessous :
    trois étapes de la relève de la Garde Québécoise (dont l'emblème est un bouc)
    prises par mes soins

    Québec 1967 : relève garde-1

    Relève de la Garde : phase 1

    Québec 1967 : Relève garde-2

    Relève de la Garde : phase 2

    Québec 1967 : Relève garde -3

    Relève de la Garde : phase 3

     Québec 1967 : Relève garde-4
    Vue de la relève de la Garde sur une carte postale d'époque
     

        Puis nous eûmes notre première réception à l’Hôtel de Ville avec un discours de Monsieur le Maire :
        - Mes chers amis, vous êtes en quelque sorte les ambassadeurs de ce grand visiteur français qui va nous arriver bientôt...
        Suivi de l’identique réponse de notre Pompon :
        - Mais ce voyage, Monsieur le Maire, c’est un rêve qui se réalise !
        Ensuite nous eûmes la fierté de signer le Livre d’Or de la Ville à tour de rôle (plus tard, nous prîmes l’habitude de ce geste qui nous avait semblé tout d’abord un si grand honneur).

    Québec 1967 : Monument à Mgr Laval
    Le monument dédié à Monseigneur Laval
    Cette place est considérée comme l'apothéose des travaux d'embellissement qui ont été réalisés pour fêter le tricentenaire de Québec, en 1908 : une année mémorable puisqu'elle coïncidait également avec le deuxième centenaire du décès de Mgr François de Laval (1623-1708),  fondateur de l'église du Canada.


        Cet après-midi-là, nous pûmes nous promener encore dans la ville, et je ne m’en lassai pas. Le soir venu, nous eûmes un second feu de camp, extrêmement sympathique, organisé par la Société Saint Jean-Baptiste.* Cette soirée, minutieusement préparée par nos amis, fut une parfaite réussite, certainement la plus chaleureuse de tout notre voyage.
        On nous proposa d’abord une heure de danses au son d’un orchestre ; puis l’on se réunit autour d'un feu, qui était cette fois exempt de moustiques. On chanta ; des canadiens, puis des français exécutèrent des numéros humoristiques improvisés.
         Enfin on organisa un « concours de chansons folkloriques » par équipes. A trois ou quatre équipiers (un groupe français, un groupe québécois, tandis que les autres écoutaient), nous devions enchaîner des chansons toujours différentes, sachant que l’arbitre, Pomponnette, nous arrêtait aussitôt la première phrase chantée, et que nous ne devions pas hésiter plus de cinq secondes quand arrivait notre tour – en alternant tantôt un canadien, tantôt un français.
        Je m’étais inscrite dans l’équipe française, forte du seul moyen de se sortir d’une telle épreuve : je visualisais les pages de mon cahier de musique, où depuis des années (c’était la mode à l’époque en France heureusement !) nous notions des chansons populaires apprises tout au long de l’année. Hélas, les canadiens étaient très forts ; bientôt, tous les membres de mon équipe furent mis hors jeu, et je tins bon en visualisant les uns après les autres les cahiers de 3e, ceux de 4e, puis de 5e, puis de 6e, puis des livres de chansons enfantines, puis des souvenirs liés à des régions visitées...
        On loua mon cran et mon répertoire, on s’étonna de la longévité de ma prestation, et je fus heureuse de représenter ainsi mon pays… mais je fus battue ! Je fus battue par un certain Claude Doré, le responsable de la Maison des Jeunes, qui devait avoir dans les 28 ans. Heureux gagnant, il me fit la bise et m’offrit son adresse.
        Un correspondant à Québec ! J’étais aux anges… ! Et c'était un amour, que ce Claude Doré. S’il se reconnaît dans ces lignes je serai heureuse de lui rendre encore cet hommage : car les lettres qu’il m’adressa par la suite furent des merveilles de poésie et de douceur, comme une petite provinciale guindée telle que j’étais n’en avait jamais reçu et n’en recevrait jamais plus.
        C’est avec le plus grand regret que nous nous séparâmes tard dans la nuit…
     
    La suite ici.

          *  Mes recherches sur la Société "Saint Jean-Baptiste" m'ont conduite aux sites suivants : avec celui-ci, on comprendra l'importance de Jean-Baptiste pour les Québécois, et je réalise mieux pourquoi Claude Doré me parlait sans cesse dans ses lettres de Lys... D'après cet autre, j'ai tendance à imaginer qu'il s'agissait d'un groupement étudiant de l'Université Laval.
        Amis canadiens, si vous avez des précisions à m'apporter, n'hésitez pas ! Merci d'avance...
     

    3 commentaires
  •  

        Pour faire une petite pause sur "Québec" la jolie ville, je vais vous soumettre ici les différentes questions auxquelles j'ai dû répondre pour gagner ce voyage.
        Vous comprendrez aisément combien les ressources apportées par des enseignants originaires du Canada ont pu m'être précieuses (notamment l'Histoire du Canada de Desrosiers et Bertrand, publiée à Montréal en 1925 qui me fut aimablement prêtée), mais que celles-ci furent loin de suffire, et que nous sollicitâmes abondamment l'Ambassade du Canada ainsi que son office du Tourisme.
        À l'issue de cet abondant travail de recherche, il s'avéra que les lauréats furent en grande majorité parisiens, mais aussi que le niveau fut si élevé que, sur 4 gagnants initialement annoncés, on débloqua des fonds pour offrir le voyage, exceptionnellement, à une 5e lauréate...

     


    Le bonhomme Carnaval-Québec 1967
     Voici un petit souvenir de Québec : une reproduction du bonhomme Carnaval



    1 – Quels sont les océans qui bordent le Canada ?
    2 – Quelle est la superficie totale de ce pays ?
    3 – Quelle est la superficie de la province de Québec ? Comparez-la avec celle de la France.
    4 – Le Canada est un pays de climat rude et contrasté. Quelles en sont les causes ?
    5 – Vous avez entendu parler de la forêt canadienne. Citez ses principales essences. Dessinez deux feuilles d’arbres caractéristiques de cette forêt.
    6 – Depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, quels ont été les occupants de cet immense pays et d’où venaient-ils ?
    7 - Comment s’appelaient à l’époque de Jacques Cartier, en 1534, les deux bourgs indiens qui sont devenus Québec et Montréal ?
    8 – Qu’étaient les « Compagnies » ? Quels étaient leurs privilèges et leur mission ?
    9 – Parlez des conflits qu’eut à soutenir la France au Canada. Citez les causes, les dates, les aboutissements. Quels étaient les principaux chefs en présence ?
    10 - Citez le nom des trois principaux Gouverneurs du régime français et citez les faits, autres que militaires, survenus durant leur mandat.
    11 – Quel était l’effectif de la population d’origine française au Canada en 1760 ? Quelles étaient leurs principales provinces d’origine ?
    12 – Quels furent les ordres religieux qui évangélisèrent le Canada et pénétrèrent dans les régions inconnues ? Quel est le nom d’un des plus connus de ces religieux et pourquoi ?
    13 – Quelles espèces recherchaient les trappeurs qui sont allés piéger des bêtes à fourrure au Canada ? Certaines ont-elles disparu ou sont-elles menacées d’extinction ? Qu’ont fait les autorités canadiennes pour protéger la faune ?
    14 – De nos jours, le Canada est un pays de récoltes excédentaires. Recherchez les chiffres de sa production céréalière de la dernière décade et transcrivez-la sur des graphiques.
    15 – Parlez du régime politique et administratif actuellement en vigueur au Canada.
    16 – Comment se répartit la population selon son origine, au Canada en général et au Québec en particulier ?
    17 – L’économie du Québec. Faites un bref exposé sur l’agriculture, les forêts, la pêche, les mines, l’énergie électrique, l’industrie et la construction. Existe-t-il un artisanat au Québec ?
    18 – Parlez de l’enseignement au Québec. Quelles étaient les principales structures en 1966 ?
    19 – Quel est le revenu annuel moyen d’un jeune professeur du secondaire ? D’un jeune ingénieur en métallurgie ? D’un jeune ouvrier qualifié diplômé d’Institut de Technologie ?
    20 – Recherchez dans les illustrations touristiques ou dans toute autre source des paysages québécois. Choisissez celui qui vous plaît le plus et joignez-le à votre dossier. Expliquez les raisons de votre choix.
    21 – Les Canadiens ont participé aux deux dernières guerres mondiales. Faites une carte de France et portez-y les lieux de débarquement des unités canadiennes en 1944, leurs itinéraires, les batailles auxquelles elles ont participé. Portez aussi les cimetières canadiens en France.
    22 – Si vous alliez au Canada, quel cadeau offririez-vous à un jeune de votre âge dans la famille duquel vous seriez reçu ? Indiquez les raisons de votre choix.
    Questions subsidiaires :
    1 – Que sont devenues les populations autochtones du Canada ?
    2 – D’où vient l’expression « faux comme diamants du Canada » ?
    3 – Que dit Sully lors de la fondation de Québec ?
    4 – Qui avait reçu du Pape des droits exclusifs sur les terres d’Amérique du Nord ? Quel était ce Pape ?
     
        Mon dossier faisant 70 pages et datant, comme vous le savez, de 1967 (donc périmé pour les notions économiques) je ne me vois pas vous en donner toutes les réponses ici.
        Par contre je suis disposée à vous indiquer les réponses (du moins en abrégé) aux questions 6, 7, 11, et subsidiaires n° 1, 2 et 3...
        Je vous laisse d'abord chercher un peu ; et si d'autres questions vous intéressent, notez-le en commentaire, je me ferai un plaisir d'en ajouter le contenu. Pour les dessins et diverses illustrations, remarquablement réalisés à la plume et à l'aquarelle, ou au crayon de couleur, par mon père d'après les livres que nous possédions, je ne pourrai les scanner qu'à partir de lundi 27.
     
     

    Québec 67-Bonhomme Carnaval
    L'autre face du bonhomme Carnaval
    (Il est inscrit : "Carnaval de Québec 1969 - et sur la jambe : "Provincial St Damien-Qué")



     
     

    1 commentaire
  •  

         Voici le septième volet de mon voyage au Canada, dont vous trouverez la carte ici.

     

        Le mardi eut lieu le dépôt d’une gerbe sur le Monument aux Morts, puis la visite du Parlement. Nous suivions toutes ces cérémonies – qui étaient l’exacte préparation de ce que devait faire le Général De Gaulle une semaine plus tard – avec une telle dignité que le guide du Parlement nous en félicita.

     

    Parlement de Québec en 1967

     
        Dans l’après-midi, nous fîmes une petite excursion autour de Québec.
    Nous admirâmes d’abord les chutes de Montmorency. Elles étaient hautes, belles, grandioses, et lorsqu’on s’en approchait on se faisait tremper jusqu’aux os par la brume qui les environnait.

    Québec 1967 : Chutes de Montmorency

     
        Puis nous partîmes vers l’île d’Orléans que nous avons gagnée par un pont. Là nos regards embrassèrent un vaste panorama… D’abord ce fut une forêt bien canadienne qui s’offrit à nos yeux. Puis nous vîmes un vallonnement de champs cultivés bornés à l’horizon par quelques bosquets. Çà et là, quelques villas évoquant toujours le style western… Si ce paysage me rappelait un peu notre pays, j’en ai cependant apprécié la couleur locale, qui cette fois ne me semblait plus receler de caractère américain ni anglo-saxon.
     
     

    Québec 1967 : Pont sur le Saint-Laurent

     
        On nous proposa bientôt une baignade dans le Saint-Laurent. Mais la plage me parut grise et peu engageante, et je décidai de ne pas m’y risquer. Enfin nous nous rendîmes dans un restaurant de l’île pour dîner.
        Le lendemain, nous étions tous fort tristes de quitter Québec...!

    Québec 1967 : 7 - Autour de Québec
    La plus vieille rue de Québec... (je n'ai pas retenu son nom)


    La suite ici.
     
     

    3 commentaires

  •    Voici ma réponse à la question 6 (voir ici) du dossier "je prépare mon voyage au Canada" (rédigé en 1967):  

        En ce qui concerne l’origine des premiers occupants du Canada, on en est encore à formuler des hypothèses : s’agit-il d’un peuplement très ancien de l’Amérique par l’Europe, par la voie des îles du Nord ? Cette hypothèse est aujourd’hui abandonnée. Ces premiers occupants seraient-ils venus d’Asie ou de Polynésie au fil du Kouro-Sivo ou en transitant par le détroit de Béring il y a très longtemps ? Ou bien encore les sauvages américains seraient-ils des peuplades autochtones remontant à la période glaciaire préhistorique ? Mais les fouilles et découvertes archéologiques récentes ne les font pas remonter à plus de deux ou trois mille ans.
    (Note : aujourd’hui on trouve des traces jusqu’à –50.000 ans, d’une population de type plus australoïde que mongoloïde venue peut-être par le Japon ?).


    Les premiers occupants du Canada
    Jean Maillard : guerriers Hurons (les meilleurs amis des colons français)


        Toujours est-il que lors de l’arrivée des Français au Canada, le territoire était occupé par au moins quatre grandes familles ethniques :
     

        1) Les Algonquiens, des nomades qui occupaient à l’Est du Canada un territoire formant un triangle renversé dont la base se confond avec le 60e parallèle, et dont la pointe aboutit aux environs du Cap Hatteras (pointe est de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis). Cette race algonquine comprenait plus de cinquante tribus parlant des dialectes différents et réparties en trois groupes principaux : le premier, au Nord du Saint-Laurent, était constitué des « Algonquins » d’origine, c'est-à-dire des Montagnais, des Atticamègues, des Pieds-Noirs, des Cris-de-la-Prairie, des Objiwés, des Amalécites, des Cheyennes, etc.... Le second groupe, sur l’Atlantique, comptait entre autres les Micmacs, les Mohicans, les Massachusetts, les Delawares… Enfin le troisième groupe campait à l’ouest des Grands Lacs, sur le cours supérieur du Mississipi, et on y trouvait notamment les Malomines, les Renards, les Miamis, les Illinois, les Sakis… Les Algonquins et apparentés (« Algonquiens ») vivaient de chasse, de pêche et d’un peu de culture.

      
    Jean Maillard : reproduction à la plume d'une Chanson Mic-Mac
     
        2) Les Hurons-Iroquois, peuplade sédentaire formant une enclave en territoire algonquin, sur le bassin des Grands Lacs, surpassaient tous leurs congénères en intelligence, en organisation politique, en valeur guerrière (surtout les Iroquois) ; ils possédaient des villages fortifiés et vivaient davantage d’élevage et de culture. On y reconnaît une dizaine de groupes distincts (Hurons, Pétuneux, Mohawks, Cherokees, etc.) .

    Les premiers occupants du Canada
    Jean Maillard : reproduction d'une gravure de Hébert représentant un Iroquois
    se battant contre un colon français


      3) Les Muskogees ou Creeks habitaient plus au sud et comprenaient la plupart des tribus du Mississipi inférieur. Les principales étaient les Appalaches, les 
    Chactas, les Chicachas, les Natchez, les Taensas. Ils vivaient surtout des produits du sol.
     
       4) Les Sioux enfin, habitaient le long du Mississipi supérieur. C'étaient, à proprement parler, les sauvages des plaines. Ils comprenaient sept groupes différents et ont été nommés "Iroquois de l’Ouest" à cause de leur passion pour la guerre, de leur cruauté et de leur duplicité. Ils furent les derniers à entrer dans l’alliance française.

       
        Les Sauvages du bassin de Mackensie et du versant occidental des Rocheuses appartiennent à l’histoire du XIXe siècle.
        Quant aux Eskimos (Inuits), ils forment un groupe à part, l’un des plus curieux de l’espèce humaine, paisible et attachant. Ils sont disséminés sur le littoral de l’Océan Glacial, de la Baie d’Hudson et dans les Iles Polaires. Ce groupe isolé vivait de mammifères marins et de caribous, habitait des huttes de glace et de neige (igloos), se vêtait de peaux de bêtes et voyageait sur des traîneaux tirés par des chiens. Ce sont d’habiles artisans dont Paul-Emile Victor a vanté l’hospitalité
    .

     
     
     
     

    1 commentaire

  •       Vu votre érudition, et la facilité que l'on a aujourd'hui à trouver des réponses sur le net, je vous laisse trouver par vous-mêmes les réponses aux quelques autres questions que je vous avais indiquées dans  mon article du 23 février...  

        
       Je vous avais alors promis de répondre aux questions 6, 7, 11, et subsidiaires n° 1, 2 et 3.
        Pour la 6e, la réponse a été apportée ce jour. Mais pour la 7e, je vous laisse chercher.

       
    "Comment s'appelaient, à l'époque de Jacques Cartier en 1534, les deux bourgs indiens qui sont devenus Québec et Montréal ? Et d'où leur vient leur appellation actuelle ?"
    (J'ai rajouté cette seconde interrogation, qui me semble aller de soi)
     
       
    Je vous laisse également répondre aux questions subsidiaires n° 2 et 3 : 

       
    - "D'où vient l'expression "faux comme diamants du Canada" ?"
           
    et
           - " Que dit Sully lors de la fondation de Québec ?"
       
       
    En ce qui concerne le sort des populations autochtones du Canada (question subsidiaire n°1), le travail que j'ai effectué n'est sans doute plus d'actualité, d'autant plus que les infos reçues à l'époque de l'Ambassade étaient peut-être enjolivées...
        Et pour la question 11 (qui concerne l'effectif de la population française en 1760), cherchez également si vous le souhaitez.
         Mais croyez-moi, il était beaucoup plus difficile pour une petite provinciale en 1967 de trouver ces réponses qu'aujourd'hui ! Je me rappelle quelle joie immense m'a soulevée lorsque certains de ces mystères m'ont enfin été dévoilés...!

       
    J'attends vos réponses en commentaires... Alors, à vos claviers ! 

     
     
     

    1 commentaire