• Québec 1967 : 11 - Tour du lac Saint-Jean

     
         Lors de mon merveilleux voyage au Québec, effectué à l'âge de 16 ans l'été 1967 (grâce à un concours jeunesse organisé par le TCF à l'occasion de l'exposition universelle de Montréal et du voyage du Président De Gaulle dans ce même pays), j'ai rédigé un journal de bord dont voici la suite. Nous allons aujourd'hui effectuer le tour du Lac Saint-Jean.

     
        Dans l’après-midi du jour de notre arrivée à Jonquière, nous devions rencontrer les canadiens du Centre. Mais en fait, ils n’étaient que trois qui nous ont tenu une sorte de conférence dans un amphithéâtre. Evidemment, nous étions invités à leur répondre, à discuter avec eux et à leur exposer nos points de vue ; mais n’étant pas très au fait de ce dont ils parlaient (l’éducation, les organisations culturelles) j’ai préféré m’esquiver et laisser la discussion à d’autres, plus qualifiés que moi.
        Le tour du Lac Saint-Jean était prévu pour le dimanche 23 juillet. Mais la journée fut grise et maussade et notre randonnée y perdit un peu de ses attraits. Nous fûmes accueillis par trois municipalités, de façon toujours aussi charmante et suivant le rituel auquel nous commencions à être habitués : discours (que nous connaissions par cœur, à quelques variantes près), signature du Livre d’Or, dégustation de rafraîchissements divers. Les trois villes portaient les noms de Roberval, Dolbeau et Alma.



    Le lac Saint-Jean près d'Alma


        Pour le déjeuner, nous dégustâmes pour la seule fois de tout notre périple une spécialité locale : des fèves au lard ! Ce fut pour nous un honneur et une grande joie.
        Au début de l’après-midi, après quelques divertissements, chants et danses, nous reprîmes la route et traversâmes un village indien. Nous en fûmes assez déçus, car au lieu des tipis espérés, nous ne vîmes que des petites maisons de bois assez ordinaires et des gens qui y vivaient comme tout un chacun… Cependant leur méfiance à notre égard nous alerta quelque peu, et leur trouvant un teint plutôt basané nous convînmes bientôt qu’ils étaient relativement typés.
        Vers Péribonka, le paysage devint de plus en plus ingrat, le temps de plus en plus gris, si bien que lorsque nous parvînmes au Musée Maria Chapdelaine, je n’eus plus envie de visiter l’humble maisonnette… Sans doute ai-je eu tort.

    Québec 1967 : Rivière Mistassini
    Rapides de la rivière Mistassini


        La région de la rivière Mistassini nous parut belle et verdoyante, accidentée comme dans le Saguenay.

    Québec 1967 : Rivière Mistassini
    (Idem)


        Nous arrivâmes à Alma où nous dînâmes. Après la réception, les discours, le Livre d’Or et la coupe de vin, nous pûmes discuter par groupes avec des canadiens. Pour clore la soirée, nous nous rendîmes à la Maison des Jeunes et de la Culture où nous passâmes un agréable moment avec nos hôtes.
     
     
     À suivre ici.
     
     
    « Neige tardiveVenise vue par Bernard Pigeyre »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 8 Mars 2006 à 12:00
    C'est incroyable ces bois qui flottent... comment se redressent ils ensuite!!!de l'art d'assortir les photos et le texte, tu es vraiment douée....
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :




    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :