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Par Aloysia* le 22 Novembre 2012 à 12:00
Voici un poème d'amour que j'ai écrit lors d'une Sainte-Cécile (le 22 novembre 1998) et que j'ai déjà publié sur ce blog dans la section "acrostiches". Je lui avais alors donné un autre titre, celui de « Sainte-Cécile » paraissant un peu inadapté.
L a musique est entrée en moi comme une aurore
U ltime aspiration de lendemains noyés
C 'est un reflet de lune aux traits émerveillés
I lluminant mes yeux qui te cherchent encore
E st-ce toi ou ton ombre Amour entre-aperçu
N 'est-ce que ton regard qui me presse et m'espère
N é du feu de la nuit ton rayon me libère
E t puis voici ton Corps d'où mon Corps est issuJ'aimerais à cette occasion évoquer l'étonnante expérience que m'a fait vivre cet amour et qu'exprime le dernier vers. Il ne s'agit pas de "sein maternel", mais de l'impression qu'il n'y avait au départ qu'un seul corps soudé, qu'il a fallu séparer en deux comme on coupe en deux une orange... Le "d'où mon corps est issu" final doit donc être compris comme "dont mon corps a été arraché".
Maintenant, je n'interdis à personne de faire des sous-entendus freudiens, mais pour moi il s'agit plutôt du souvenir de la fameuse création de la Genèse, avec l'androgyne initial : "homme et femme il les créa", puis la coupure en deux : "il arracha Eve à un côté d'Adam" (et plutôt selon moi, l'inverse : il arracha Adam à un côté d'Eve...) ; ou tout simplement celui du mythe évoqué par Platon dans Le Banquet.
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Par Aloysia* le 29 Août 2014 à 12:00Mon frère se prénommant Jean-Christophe, lorsque j'ai voulu composer une acrostiche pour ses soixante ans je me suis aperçue que cela faisait un sonnet... Quatorze lettres !
J e t’ai connu tout petit nourrisson
E panoui dans mes bras encor frêles ;
A peine né ta voix de crécerelle
N ous fit savoir ton penchant pour les sons.C omme aujourd’hui, délaissant ton ourson,
H abilement tu charmes Pimprenelle,
R ideau levé, jouant la ritournelle,
I l est certain que nous t’applaudissons.S exagénaire à présent, petit frère !
T u nous souris cependant, toujours gai,
O ffrant à tous ta chaleur légendaire.P ortons un toast en ce jour distingué :
H onneur à toi, merveilleux Jean-Christophe !
E n un sonnet, voici notre apostrophe."Tambourin", extrait du Divertissement de campagne de Joseph Bodin de Boismortier, pour musette de cour interprété par Jean-Christophe Maillard.
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Par Aloysia* le 4 Septembre 2014 à 12:00
Béatrice, par Odilon Redon (1840-1916)
B éatrice, appelée à créer le bonheur,
E fface à tout jamais les cercles qui me brisent
A vec ce feu divin dont les pierres se grisent !
T out en moi est discorde, ô pitié pour mon cœur
R éduis ce cœur en cendre et détruis ses mensonges :
I ci-bas tout est faux, tout est désillusion,
C auchemar épuisant, odieuses présomptions…
E fface de mes yeux le voile de leur songe.
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Par Aloysia* le 17 Avril 2015 à 09:59
Le Je, en position intermédiaire, hésite :Reliance, ou béance ?
Régence, ou absence ?
Une très belle création de Divine Revel'essenceJe
vais del' UN à l' UN
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