Réon, les tableaux d'Argondia : le retour au château des anciens rois
De princesses enchaînées,
Il avait fait des chevelures de comètes
Qui glissaient sur les fonds pourprés
Des mille et une nuits de précieux cristal.
Et jamais plus il ne devait revoir
Ce ruissellement des joyaux ensevelis,
Cette clarté magique des palais endormis,
Ce blond miroitement des jardins engloutis...
Halluciné, pressant son rêve dans ses bras,
Il marcha jusqu'au seuil flamboyant.
Un flot d'oiseaux chantants alors l'envahit
Et vaincu, il coula dans l'espace infini.