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Le voisin-tonnerre
Pétarades, vrombissements ;
Cataractes, grondements ;
Dans l’après-midi paisible,
L’autre nous a pris pour cibles.
L’orage est pourtant passé !
Le tonnerre s’est lassé,
Mais il faut qu’il éclabousse
Notre sieste bien trop douce.
Et ça monte et ça descend,
Ça dégage un son puissant,
Ça module et ça renâcle,
Ça s’évanouit puis ça racle.
Sommes-nous bien samedi ?
Oui puisqu’il est là, pardi !
C’est le jour où il s’ébroue
Avec sa bête à deux roues.
Va-t-il enfin démarrer ?
Il semble s’y préparer,
Et enfin l’engin s’éloigne
En rugissant sous sa poigne…
Mais il revient aussitôt !
Il joue avec sa moto
À faire des allées-venues
Sans dépasser notre rue.
Les chiens se sont déchaînés ;
Nous restons à fulminer,
Attendant pour être sages
Que fuie ce nouvel orage.
Enfin sa femme intervient ;
Elle lui demande s’il vient.
Ouf ! Ce gamin immature
Enfin range sa monture…
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Commentaires
1VivianeJeudi 8 Juillet 2010 à 12:00Ce genre d'individu excite mon agressivité, et à ta place il se serait déjà reçu quelque chose sur le crâne (sourire) tu en as fait un délicieux poème... Trop gentille!Répondre
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