• Latin


         Cette reprise un peu tristounette me donne envie de vous livrer quelques sonnets "grinçants" que j'écrivis à une période peu sympathique de ma vie, lorsque j'étais le cancre d'un grand lycée de Paris où je ne me sentais pas du tout à ma place...

     

     
     

    C'est une basse-cour caquetante d'ennui :
    On se rase, on rigole, on se barbe et se marre...
    Tandis que l'une pleure et que l'autre en a marre,
    Notre coq de village a sa huppe qui luit.
     
    « Ce qu'on s'amuse ici ! » dit-elle dans le bruit ;
    Mais en guise d'amphi, nous n'avons qu'un théâtre
    Qui s'emplit de pantins gigotants et hilares...
    Les poules ont des dents et la raison s'enfuit.
     
    Ah ! Comme il est vivant, comme il est « folklorique »,
    Le dernier samedi, notre cours de latin !
    Dans les bouquins crasseux, la vieille rhétorique,
     
    Nous l'avons reléguée en des recoins lointains :
    Nous rêvons à demain, suivant d'un regard pâle
    Les nuages fuyant au ciel, pressés et sales...


     
     Je regrette de n'avoir pas d'image à associer : en effet je n'ai guère conservé de photos de l'époque.  Certains d'entre vous reconnaîtront un vocabulaire un peu dépassé aujourd'hui, comme l'adjectif "folklorique", qui fit fureur à une certaine époque, alors qu'aujourd'hui on dirait ... "top", peut-être ; d'autres se souviendront sans peine de la chanson potache qui commence par "dans un amphithéâtre"...
    Ce poème, problablement écrit la veille du départ en vacances de Noël, paraît un peu s'accorder avec la météo du jour.
    Heureusement que tout cela a bien changé !

       
              Ça ira mieux demain... 
     
     
     
     
     
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Novembre 2005 à 12:00
    et elle est revenue là en se disant que quelque n'allait pas, non, quelque chose ne va pas se dit-elle mélancolique, car elle connaissait bien les poules, les cocottes les appelait-elle et les poules pondait des oeufs avec le jaune plus jaune que le soleil oui c'était un soleil entouré d'un nuage blanc, et, les poules avaient des poussins, ses petits poussins qu'elle prenait dans ses mains, et, la poule qui hérissait ses plumes de peur que le petit poussin souffre, oui, elle se souvient bien que les poules étaient sans histoire et ce sans histoire était une belle histoire, une histoire apaisante une histoire où l'on ne s'ennuyait pas quand on regardait les poules picoraient les grains de blés ou d'avoine, et, elle regarde encore les poule parfois en se disant que les poules sont belles et paisibles, et, elle les regarde en se disant qu'elle aimerait parfois être restée sous le marronnier avec les poules, les vraies poules ! clem.
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