Voici un nouveau poème extrait de la plaquette récemment publiée aux éditions Stellamaris (voir ci-contre).
Il débute la partie intitulée La Remontée du Fleuve, dans laquelle au sortir des épreuves décrites dans Labyrinthes et Flammes la lumière réapparaît sous la forme de la Source fabuleuse qu'est le soleil.
Premier d'une série de quatre, il évoque l'enchantement d'une première maternité.
Auprès de ton silence
Je suis comme embaumée
Vêtue de ton sourire
Je suis comme lavée
Et blanchie de tout mal
Et c’est un souffle si secret
Qui me mène jusqu’au printemps
Comme si l’espace avait pleuré
Pour former ces milliards d’étoiles
Que je pleurerai à mon tour
Pour créer ces milliards de rires
Et de petits soleils brisés
Il n’y a plus que le silence
L’espace est habité
Il n’y a plus que le sourire
La nuit ne fut qu’un rêve
Un peu de brume sur les astres
NB : comme l'indiquent les premiers commentaires, ce poème a déjà été publié sur ce blog en décembre 2006.