Début ici.
Sitôt quitté l'étang des Trois Biches qui miroite toujours derrière moi, depuis la vaste esplanade servant de parking, je me lance à la poursuite de mes compagnes déjà loin devant.
Mais en fait je vais encore être arrêtée par bien des découvertes...
Ce chemin ouvert aux VTT, comme il est boueux !! Ce n'est guère le moment de s'y aventurer...
Sur ma droite, le terrain se fait plus accidenté. J'adore ce type de sous-bois un peu mystérieux.
Ce grand arbre, comme il penche !
Je suis intriguée par cette clairière environnée de résineux, derrière le talus. Tant pis, je vais sauter le fossé rempli d'eau et le gravir.
C'est bien ce que je pensais ! Un autre lac !!
J'en inspecte le tour... Je m'y serais bien promenée, si ce n'était que je ne veux pas inquiéter ceux avec qui je suis partie.
Il semble bien qu'en effet ses abords soient praticables, davantage que ceux de l'étang des Trois Biches : en effet si ce dernier est formé artificiellement par la retenue de l'eau d'une rivière que l'on retrouve en amont et en aval, cette pièce d'eau au contraire semble être une grande mare, dont les proportions s'étendent avec l'abondance des pluies.
D'ailleurs sur ma droite, en direction du soleil, on voit ce chemin qui part et semble disposé à en faire le tour.
Mais bien vite je reviens sur mes pas pour rejoindre la piste sableuse.
Des arbres ont été abattus, dont certains étaient déjà bien malades.
Je regrette de n'avoir pas un petit bateau à faire voguer sur ce fleuve miniature, pour le faire passer sous le pont formé par ce gros tronc... Je pense à Venise, Bruges et Amsterdam...
Encore un chemin bien bouillasseux. C'est cela qui est terrible dans cette région : si l'on veut se promener, on a intérêt à rester sur de larges pistes recouvertes d'un revêtement sableux ; le moindre sous-bois cache tôt ou tard un cloaque. D'autant plus avec les engins des forestiers. Il s'agit ici d'un secteur dont la végétation doit être entièrement renouvelée, en raison sans doute de l'âge des arbres qui la composaient. Au début je ne comprenais pas pourquoi de grands espaces de forêt disparaissaient tour à tour ; maintenant je pense que c'est un problème de gestion durable, ce qui explique que l'on coupe systématiquement les secteurs vieillissants pour leur permettre de retrouver une vitalité.
Enfin, j'ai rejoint mes camarades à l'endroit où nous avions laissé nos voitures.
Elles sont en train de distribuer le goûter !
Après un verre de jus d'orange bien apprécié et un morceau de gâteau, je m'apprête à quitter les lieux. Mais je ne vais pas bien loin...
Je m'arrête pour admirer ce beau cheval dans son pré tout imbibé d'eau. C'est probablement lui dont j'ai photographié les traces sur le chemin au début de la randonnée.
Mais voici que, m'apercevant, il vient à moi !
Surprise, je l'attends. Je lui ramasse même quelques herbes sèches, car il n'a pas l'air d'avoir grand-chose à manger dans ce pré...
Il est beau comme tout. Je lui fais des bisous, et il ne dit pas non... Un nouvel ami !