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Balade à Rouen en décembre - 3 : la vieille ville (début)
Ce 20 décembre, dimanche et jour du marché de Noël, nous avons donc quitté le parvis de la cathédrale pour emprunter la rue du Gros-Horloge, nom étrange dont nous allons bientôt découvrir la cause. Nous qui avions vu des maisons à colombages à Bourges, à Tours, nous avons été frappés ici, non seulement par leur abondance, mais aussi par la variété de leurs styles, et surtout par leurs couleurs. Cette couleur pastel par exemple, sur la gauche de la photo ci-dessus est à la fois très inhabituelle à nos yeux, et très fréquente là-bas.
Cette rue piétonne, étroite et pittoresque, démarre juste en face de la cathédrale, que nous apercevons en nous retournant. Sous les colombages bruns de la maisons de droite, le crépi est de couleur rose, ce qui nous rappelle les tonalités pastel déjà remarquées.
Bientôt, nous découvrons le Gros-Horloge (voir ici en bas de page), un magnifique porche surmonté d'un cadran non moins splendide. Entre les maisons pendent les décorations de Noël.
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Sous le porche l'amoureuse du latin que je suis se plaît à déchiffrer :
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"Animam suam donat pro ovibus suis" : "il donne sa vie pour ses brebis"
Et de l'autre côté :
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"Pastor bonus" : "Le bon pasteur"
Sur la gauche en sortant, une fontaine à la gloire du Roi Louis : peut-être était-ce lui, le "bon pasteur" ?
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Nous poursuivons notre promenade en suivant la rue derrière nos guides.
Tout me paraît étonnant dans l'architecture des maisons. C'est le style normand ! Je pense à Gustave Flaubert et à Madame Bovary...
Derrière nous le Gros-Horloge apparaît aussi beau côté pile que côté face - si on excepte les nombreux travaux et la foule de plus en plus abondante qui emplit les rues - surtout avec la flèche de la cathédrale qui semble toute proche derrière lui.
Mais nous parvenons sur la place du Vieux marché, car midi a sonné et nous cherchons un point de restauration. Si je ne me trompe, c'est là que nous découvrons l'emplacement du bûcher de Jeanne d'Arc. Ici la neige n'a pas disparu, contrairement à tous les autres lieux photographiés, et rappelle qu'il fait toujours très, très froid !
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Une belle église de style contemporain se dresse tout près, accolée aux halles de style identique, (à gauche sur la photo) d'où part (ici vers la droite) un long porche orné d'inscriptions votives à notre célèbre pucelle (Eglise Sainte Jeanne d'Arc, voir à cette page en bas).
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Nous dénichons une brasserie où nous nous réchauffons bien agréablement, avant de reprendre une route dans laquelle bientôt je ne me repère absolument plus.
Traversant la rue Jeanne d'Arc où passe le tramway nous découvrons un bel édifice renaissance : le Palais de Justice (voir à cette page).
Puis nous nous engageons de nouveau dans de vieilles ruelles où nous allons de surprise en surprise.
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Ici ces colombages posés dans les hauteurs et encastrés entre deux murs m'évoquent un pavillon des bords de Manche, posé là on ne sait comment.
Là apparaît une nouvelle église dont la Tour présente un clocher magnifique.
Puis je tombe en arrêt devant l'armature bois de cette bijouterie, avec sa pointe au-dessus de la porte....
(à suivre ici...)
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Commentaires
1Martine, la PèlerineMercredi 20 Janvier 2010 à 12:00Tu vois j'ai de la famille à Rouen, hé bien tu me fais découvrir la ville mieux que je ne l'ai jamais connue ! bisesRépondre2ScovLundi 2 Avril 2018 à 12:47Bonus pastor : le bon berger ¿
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Six recueils de poésie.
- Le Rossignol d'Argent, éd. Saint-Germain-des-Prés, 1974.- Renaître, éd. Stellamaris, 2011.
- Instants secrets, éd. Stellamaris, 2012.
- Regards, éd. Stellamaris, 2014.
- Aimer à l'infini, éd. Stellamaris, 2014.
- La Quête, éd. Stellamaris, 2018.
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