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Automne flamboyant (suite)
Depuis la Toussaint, le jaunissement des feuilles et leur chute s'accélèrent.
De magnifiques couchants enluminent le paysage.
Notez que ce n'est pas l'arbre le plus rouge qui a perdu ses feuilles le plus vite !
De magnifiques rayons de soleil surgissent dans le ciel tourmenté, offrant des tons d'or sur métal à faire pâlir plus d'un artiste-peintre...
Oui, quel prodigieux poète, que notre soleil... !- Mais bon, partons faire une promenade en forêt.
Il ne fait pas beau - le temps est même pluvieux - et pourtant, à l'instar de la neige dont la blancheur éblouit, l'or des feuilles offre lui-même sa lumière.
Le sous-bois et son tapis... Je n'ai pas résisté au plaisir de vous offrir cette photo en plus grand - vous pouvez cliquer pour l'agrandir.
Mais bientôt le paysage se diversifie, et l'apparition de résineux offre ses contrastes de lumière.
Nous approchons du cœur de la forêt, les essences sont de plus en plus variées (cette photo aussi peut être agrandie).Carrefour de la Croix Blanche, forêt de Chœurs-Bommiers
En voici le plus vaste carrefour, au sommet d'une petite colline : six routes s'y rejoignent. (Cette photo aussi peut être agrandie).
Mais bientôt nous découvrons qu'une chasse à courre vient d'avoir lieu ici ; des gens y viennent chaque année de Vierzon. Dieu merci plus un bruit, nulle trace de chiens : seulement des chevaux que l'on fait remonter dans les camions...
Courir à cheval dans les bois, oui, ce doit être agréable ! Mais il est évident que beaucoup le font sans pour autant chasser ni s'accompagner de meutes hurlantes.
Celui-ci a la queue bien coupée et un joli palefrenier. Oui, c'est un monde un peu particulier ; les arbres alentours en sont tout noircis de honte.
Poursuivant notre chemin, un ami me montre sur les talus des passages de bêtes : celles-ci traversent l'allée sur laquelle nous marchons et poursuivent leur route de l'autre côté par un petit sentier frayé de façon identique.
Voici donc la sortie, juste en face ; mais cette fois elle est double ! Il y a le choix, même si mon compagnon affirme que les animaux empruntent "toujours le même chemin". Au fond, l'un n'empêche pas l'autre...
Pour finir la promenade nous retrouverons notre tapis d'or, plus lumineux que jamais.
Il couvre totalement le ruisseau... Ce qui n'empêchera pas les bêtes de boire ; et j'aurais bien aimé les y rencontrer, le museau tout barbouillé de feuilles d'or.
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Commentaires
1CrépusculineVendredi 18 Novembre 2011 à 12:00Lors de ma dernière rando, la foret rutilait comme la tienne, du roux, du jaune, de l'ocre, du rouge, une merveille, seule différence, ça grimpait dur chez moi ! On ne peut se lasser de ces randonnées automnales, quand le soleil darde ses rayons, bisous ValentineRépondre
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