• Au seuil du silence


       Poème déjà publié en 2006 accompagnant une musique que j'ai composée  : Aspiration, pour violoncelle et piano, jouée ici en privé et de façon totalement improvisée... C'est une première lecture, donc avec des erreurs, mais l'enregistrement en est bien meilleur que celui du soir du concert.

    Sandrine Moreau est au violoncelle et moi-même au piano (tous droits réservés).

     

     

     

       

    Pleurs des roses
    Des plumes envolées
    Des pétales séchés
    Pépiements déchirants des oiseaux du couchant

    Nuit d’encre puits sans fond
    Racines agrippées à la terre calleuse
    O vie absente à soi-même
    Épuisée par la traite implacable

    Entends ce doux murmure
    Il est ma voix profonde
    Un détour un adieu un lumineux abîme
    Un lieu de solitude un infime
    Soupir

    Mon cœur a perdu ses couleurs
    Il ne sait plus qu’entendre
    Et dessiner sa vie

     

     

     
    « Les mots du RêveL'Âme est riche ! »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 11 Mars 2012 à 12:00
    Mots et musique d'une âme écorchée ...QUEL TALENT ! Cette musique donne une ampleur gigantesque à ce poème, elle nous fait pleurer dans sa chair ........ Merci, martine, c'est "grandiose" .... BISOUS : sabine.
    2
    Jeudi 18 Décembre 2014 à 19:36

    Aloysia

    Aspiration et la musique pénètre dans mon coeur comme un chagrin immense que les mots seuls ne peuvent raconter 

    je suis heureuse Aloysia de t'entendre ainsi dans le reflet de tes mots et de ta musique

    pour tout ça merci.

    3
    Jeudi 18 Décembre 2014 à 21:55

    Merci, ma chère Jamadrou, d'avoir trouvé le fil qui conduit jusqu'ici ! Il semble en effet que la musique ne soit plus audible sur l'autre blog. Décidément over-blog est vraiment très méchant. Sur l'autre j'avais mis l'enregistrement de "première lecture" qui est plein d'erreurs mais qui est joué avec moi, et donc dans l'esprit souhaité ; ici j'ai mis l'enregistrement de concert qui est meilleur, mais je trouve que la pianiste met trop de contrastes et interprète en dents de scie ce morceau, qui pourtant est sensé être quelque chose qui monte doucement du début jusqu'à la fin, par mouvements successifs certes, mais sans à-coups. As-tu pu entendre l'autre ? Je t'embrasse.



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