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Au musée : les arts océaniens
Par
Aloysia* dans
Issoudun et environs le
26 Septembre 2006 à 12:00
- Je disais bien qu'on entendait quelques bruits... Mais quels sont ces oiseaux? Ouh ! Là, mais c'est le secret de la Licorne, avec le Capitaine Haddock ! Mille millions de mille sabords, un toucan !
- Mais non, imbécile, c'est un calao...! (voir la note d'Alain Brianchon ci-dessous en commentaire). Quel manque de culture, tout de même : marin d'eau douce !
Nous sommes en pleine Polynésie, au Nord de l'Australie, dans le pays qu'évangélisent les Missionnaires du Sacré-Coeur : la Papouasie Nouvelle-Guinée...
Voici une pirogue (en maquette), admirablement conçue avec son flotteur pour naviguer sur le Golfe ; et ci-dessous une autre beaucoup plus originale adaptée à la navigation en rivière (vous pouvez l'agrandir).
Et maintenant quelques trophées d'animaux comme de coquillages. Admirez comme dans ce pays les tortues géantes dévorent les alligators ! (Vous pouvez agrandir).
Du coquillage ci-dessous, on avait fait un bénitier.
Mais maintenant, partons à la recherche des guerriers ! Très peu vêtus mais coquets, ils se protégeaient de pagnes obtenus en battant l'écorce du mûrier, du ficus, de l'arbre à pain ou du palétuvier : les Tapas - magnifiquement décorés.
En-dessous vous apercevez des os qui peuvent servir de menus outils autant que de monnaie d'échange ou d'objets précieux, à côté de petits sacs en fibres végétales appelés Bilums qu'on utilisait couramment pour transporter la cueillette ou les trophées récupérés dans les bois.
Je n'ai pas photographié les arcs, flèches et différentes sagaies qui me paraissaient moins parlantes que ce qui vient maintenant, le clou du spectacle : cette merveilleuse collection de masques destinés à l'évocation des ancêtres, réservée aux seuls hommes initiés.
Commençons par celui-ci derrière lequel trône encore un grand tapa...
Celui-ci lui fait face, avec sa moustache patibulaire.
Puis celui-ci, franchement surréaliste !
Et enfin celui-là avec son bec d'oiseau menaçant, et derrière lui les Rhombes, instruments de bois sculpté qu'on accrochait à des lianes pour les faire tourner et produire un vrombissement censé évoquer le cri des défunts... (Cliquez sur l'image pour agrandir).
Terminons en beauté avec les statuettes confectionnées en hommage aux morts, qui recèlent des objets leur ayant été proches.
Ce masque Malangan originaire de Nouvelle Irlande faisait partie de la collection privée
de deux artistes locaux, Fred Deux et Cécile Reims, qui en ont fait donation au Musée.
Mais ceux-ci, rapportés par les missionnaires, sont sans conteste les plus belles pièces du musée.
Ils sont hallucinants, n'est-ce pas ?
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