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          Le thème astral est un cliché instantané du disque de l’équateur céleste au moment de notre naissance à ce monde.

           L’étudier permet de mieux comprendre le fonctionnement de notre personnalité, et si certains astrologues sont aptes à des prédictions, c’est uniquement parce que les événements de notre vie sont le fruit des tendances de notre personnalité. De plus, les astres que l’on représente et qui servent de base aux interprétations sont les symboles universels des forces qui nous gouvernent, aussi étudier leur mouvement permet d’anticiper certains états d’âme (je ne dirai pas « situations », mais ressentis par rapport à celles-ci) et ainsi de s’y préparer psychiquement, ou encore de mieux les comprendre.

          On affirme que « l’éveillé » est au-delà de son thème. Sans doute, dans la mesure où il a dépassé sa personnalité terrestre. Mais avant cela, il est parfois utile d’examiner à travers ce miroir notre propre fonctionnement : comment « lâcher » son ego si on ne le connaît pas ? S’il nous assaille par surprise à travers mille émotions incontrôlées ? 

          À titre d’illustration je suis allée sur le site « astrothème » et y ai trouvé le thème natal de Clara Schumann, dont c’est l’anniversaire aujourd’hui... 

     

    Clara Schumann

     
       Née le 13 septembre 1819 à 23h30, cette merveilleuse pianiste fut l’épouse adorée et admirablement fidèle (car elle lui survécut longtemps) du compositeur Robert Schumann.

    Le Thème Natal de Clara Schumann - Astrothème

         Quand vous regardez ce type de représentation, vous devez vous imaginer la terre au centre du cercle, avec le bébé qui naît dessus. Les signes affichés du zodiaque se déroulent sur l’Équateur céleste (qui est la projection de l’Équateur terrestre), ligne sur laquelle uniquement se déplacent les différents astres : le soleil, la lune et les planètes du système solaire. C’est à cause de cette particularité que le zodiaque a été retenu : parce qu’il est l’avenue majestueuse sur laquelle semblent marcher les planètes et les luminaires, au fil des mois et des années, la toile de fond de leur rayonnement. Mais les heures du jour y ajoutent un cadre spécifique : en effet, sur ce dessin vous apercevez la ligne d’horizon, qui va de l’ »ascendant » (ou levant, l’horizon est où se lèvent les astres, indiqué par AC avec une petite flèche) au couchant nommé « descendant », à l’opposé (horizon ouest, à droite, ici visible seulement par une encoche noire). En haut nous avons le « milieu du ciel » (MC) ou point culminant de l’équateur céleste au midi de la journée, qui se trouve plus ou moins au milieu du dessin suivant la saison, avec à son strict opposé le « fond du ciel » (ici juste une encoche noire en bas). Quand Clara est née il était près de minuit, et c’est ce que nous pouvons voir avec ce soleil tout proche du point « fond du ciel » et y arrivant par la droite puisque le couchant est à droite sur le dessin. 

           Selon l’interprétation traditionnelle, toutes les planètes situées à gauche (vers l’ascendant) représentent des tendances du sujet à se valoriser, à se mettre en avant, à s’affirmer : c’est la zone du « moi ». Avec la lune en Cancer, Clara s’affirme comme une personne très douce et romantique ; cependant Mars juste au dessus indique une combativité rare, dont elle fera preuve à la fois dans son acharnement au travail (ce fut la plus grande concertiste de son siècle !) et dans sa détermination à combattre son père qui refusait catégoriquement sa relation avec le compositeur Robert Schumann, mais dont elle viendra à bout.
         À l’opposé, toutes les planètes ou astres situés à droite (vers le couchant) représentent les qualités que le sujet prête aux autres, ses attentes ou son comportement en société. Clara a deux planètes lentes dans ce secteur, plus Jupiter, ce qui montre pour elle l’importance du public, et son exigence de se donner à fond (Neptune, planète mystique) dans un engagement novateur (Uranus, planète révolutionnaire). 

           Au milieu du ciel les planètes évoquent les aspirations du sujet et son évolution de carrière : ici, deux planètes lourdes et très lentes également, Saturne et Pluton, semblent indiquer un tempérament très concentré et obstiné qui pour atteindre ses buts est prêt à tout, quel que soit le prix à payer (Saturne, l’exigence absolue ; Pluton, le dépassement de soi). En effet, veuve dès 1856, soit 16 ans seulement après son mariage, elle donna des concerts jusqu’en 1891 (jusqu’à l’âge de 72 ans).

          Enfin, le « fond du ciel » évoque le nid, le foyer, la vie familiale. C’est là que se situe pour Clara le principal luminaire, le soleil, et c’est dire combien pour elle comptèrent son foyer et sa vie intime... Malgré ses 14 ans seulement de vie conjugale active (mariée en 1840 dès sa majorité, elle voit son mari hospitalisé dès 1854), elle éleva 8 enfants ! (voir ici). Auprès du soleil nous remarquons Vénus et Mercure, qui représentent l’amour et l’enfance, toute la joie de ce thème astral écartelé.

         En effet, comme vous le voyez il s’ajoute à tout cela des « aspects » : les lignes rouges indiquent des oppositions ou les côtés d’un carré (aspect nommé par contraction un « carré »), ce qui est plutôt stressant, tandis que les lignes bleues indiquent des relations plus harmonieuses entre les planètes (la verte étant plus inconsciente et moins puissante). Et chez Clara, un groupe de planètes se trouvant à chaque angle du ciel, on peut dire qu’elle était sujette à de vives tensions, tiraillée d’une part entre sa carrière et sa vie intime, et d’autre part entre ses aspirations personnelles et l’exigence du public. Dans d’autres thèmes vous pourriez trouver des relations plus harmonieuses et notamment des rassemblements de planètes sur un secteur seulement, ce qui donnerait des personnalités plus d’un bloc, plus unifiées peut-être mais aussi plus figées dans un type de comportement.

    Croix cosmique selon Pierre Lassalle
    Illustration extraite de l’ouvrage de Pierre Lassalle
    « Pratique de la nouvelle Astrologie »
    paru aux éditions De Vecchi en 1987

          Et c’est là que je voulais en venir... Comme l’indique magistralement le « thème astral », toutes ces forces se situent à la périphérie de nous-même. Ce grand cercle, avec à gauche le « moi », à droite « les autres », en haut « les aspirations », en bas « l’intimité », tout cela, ce n’est pas nous ! Nous, nous sommes au centre.

          Comment sortir de nos schémas ? 

          En les dénouant l’un après l’autre par l’observation des forces en présence.

          Revenir au coeur de la roue zodiacale, ce n’est ni entrer dans son intimité (le fond du ciel), ni renforcer son moi (l’ascendant), ni s’adonner aux autres (le couchant), ni valoriser ses aspirations (le milieu du ciel). Celui qui, comme Clara Schumann, a un thème en forme de « Croix cosmique » a peut-être plus de facilité malgré son écartèlement à trouver le point central de toutes ces forces.

            C’est en tout cas le dépassement ultime auquel nous sommes invités. Et, sortant du « Zodiaque », tels des enfants abandonnant le zoo familier, peut-être atteindrons-nous l’éveil ?

           Qui sait.

     

     


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  •     Voici venu le jour des citrouilles et des potirons. Dans les rues sorcières et macchabées vont défiler, coiffés d'araignées ou de crânes verdâtres. La saison s'y prête, avec ses couleurs orangées et ses troncs noircis, avec l'effeuillage des arbres et l'effondrement de la sève.

         C'est le moment de tirer cette carte et de méditer à son sujet.

     

    Dakini-13-Death Transfiguration
    Carte du tarot des Dakinis

     

              Elle m'a toujours évoqué le magnifique poème de Victor Hugo, "Mors" (les Contemplations), dont je me rappelle surtout les 3 premiers et les 2 derniers vers :

     

         «  Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.
         Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,
         Noir squelette laissant passer le crépuscule. 

         (...)
         Derrière elle, le front baigné de douces flammes,
         Un ange souriant portait la gerbe d'âmes. »

     

       Cet ange, je le vois tout à fait comme un petit enfant, un angelot dont le sourire est presque triomphant. Et la gerbe semble ici indifférenciée : car une fois rassemblées, toutes les âmes lumineuses ne forment plus qu'une seule et même lumière. Si le travail est bien fait, aucune ne manque à l'appel ! On ne peut supposer qu'une seule ait pu être perdue.

        Mais voyons de nouveau la lame du tarot des Dakinis.

        Ce n'est pas un ange, mais le squelette lui-même dont le front est baigné de "douces flammes"... Inutile donc d'effectuer une séparation entre l'Ankou et le monde divin, ni d'y ajouter des humains éplorés. Ce n'est pas la personnification de la Mort dont il s'agit ici, mais la représentation du Chercheur lui-même qui, après s'être dépouillé de tout ce qui le caractérisait (sa forme, ses sensations, ses perceptions...) pour ne garder qu'une ossature, se débarrasse aussi de toute sa mémoire, de tout son passé, de toutes ses connaissances et de tous ses projets. Il s'identifie aux arbres qui perdent leur feuillage et fait place nette autour de lui. Mais ce n'est pas pour errer dans les cimetières comme un résidu de chair décomposée à l'abandon... Non, les chairs décomposées n'errent pas, elles se transforment ; elles nourrissent la terre pour produire d'autres fleurs et d'autres vies.

    Marseille - XIII
    L'équivalent sur le tarot de Marseille

     

         Et si ce personnage, inspiré du tarot de Marseille (comme les 22 premières lames du jeu), ne nous montre pas clairement ce qu'il fauche (un tambour ? Tout ce qui faisait sa gloire et lui permettait de se faire entendre ?) par contre il ajoute qu'un feu l'anime encore, transporté au sommet de son être : prêt peut-être à s'en évader mais du moins, comme le signale la légende sous la carte, à même de transformer le Mort à ce monde en Être de lumière.

         Ce "passage obligé" par le tombeau et l'affrontement de sa propre mort est bien connu de tous les rituels initiatiques. C'est le cycle même de la vie qui nous l'impose. A chaque automne, la nature meurt pour renaître au printemps ; à chaque naissance, fera suite une mort qui n'empêchera pas une autre naissance. Sans hiver, nous ne connaissons pas de printemps et sans nuit nous ne connaissons pas la fraîcheur des matins. La mort est donc même une bénédiction, car elle soulage de tout ce qui est usé, abîmé, corrompu alors que la vie est précisément ce qui use, abîme et corrompt.

          Envisager cette vérité lucidement est une nécessité, que chaque année la nuit d'Halloween vient nous rappeler.

     

     

     


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        La vulnérabilité, voici une qualité qu'il me paraît essentiel de posséder pour évoluer vers plus d'ouverture et de réceptivité. En effet, son contraire est la fermeture, l'inaptitude à se laisser toucher. 

         Il me semblait bien en avoir entendu parler dans les tarots dédiés au développement spirituel, mais lorsque je l'ai cherchée je ne le trouvai ni chez Pierre Lassalle (Le Tarot de l'Individualisationtrente clés pour l'éveil spirituel, éditions De Mortagne, 1992) ni chez Osho dans le Tarot Zen (éditions du Gange, 1995) : ce dernier lui préférait la toute simple "réceptivité" qui pourtant ne correspondait pas à mon ressenti. Par contre dans son premier tarot, le Tarot de Rajneesh publié au Voyage Intérieur en 1991 il y avait bien une carte "la vulnérabilité" mais qui ne me convainquit pas non plus...

     

    Rajneesh-La Vulnérabilité

     

          Elle représente un disciple à ce point vulnérable à l'autorité de son maître que celui-ci a pu le tuer d'un coup de bâton un jour qu'il s'était laissé distraire. Le cas nous paraît excessif, encore que l'on puisse toujours supposer qu'il s'agisse d'une mort de l'ego seulement, mais ce n'est pas ce que sous-entend Rajneesh. Ce qu'indiquait celui-ci, c'est simplement que le disciple avait d'avance accepté que le maître fasse de lui ce qu'il veut, quitte à le tuer. Nous ressentons alors une sorte d'"abus de pouvoir" de la part de celui qui se prétend "maître" et ce n'est pas le sens que je donnerais spontanément au mot vulnérabilité...

        Cependant ce m'est l'occasion de citer un autre passage de l'oeuvre de Rajneesh qui me paraît fort intéressant.

    Rajneesh- Mon Chemin

     
       Dans le livre "Mon chemin, le chemin des nuages blancs" paru aux éditions Le Voyage Intérieur en 1988 et constitué de quinze matinées durant lesquelles il répond à chaque fois à une question différente, je trouve cette question : "Dois-je trouver mon ego avant de le perdre ?" à laquelle la réponse vaut vraiment que l'on s'y arrête. Voici ce que dit Osho :

    «  Avant de pouvoir le perdre, vous devez aller au bout de votre ego. Seul le fruit mûr tombe sur le sol. Tout est dans la maturité. Votre ego non arrivé à maturité ne peut être abandonné, ne peut être détruit. Et si vous luttez contre un ego qui n'est pas mûr, pour le détruire et le faire disparaître, tout ce travail se soldera par un échec. Et plutôt que de le détruire, vous le retrouverez plus fort dans de nouveaux tours subtils.
        C'est là une chose fondamentale à bien comprendre : l'ego doit être arrivé au sommet, il doit être solide*. Il doit avoir atteint une plénitude - ce n'est qu'alors que vous pouvez le dissoudre. Un ego faible ne peut être dissout. (...)

       En Orient, toutes les religions prêchent l'état sans ego. (...) Cette attitude d'opposition fait que l'ego ne devient jamais fort, il n'arrive jamais au degré de plénitude où il peut être abandonné. (...) C'est pourquoi il est très difficile en orient de dissoudre l'ego : c'est presque impossible.

         A l'Ouest, toute la tradition occidentale (...) persuade les gens d'avoir de solides egos. Comment survivre en effet si vous n'avez pas un ego fort ? (...) Il est très facile en occident de dissoudre l'ego. En effet, lorsqu'un chercheur occidental arrive à comprendre que le problème, c'est l'ego, il peut le faire disparaître facilement - plus facilement que n'importe quel chercheur oriental. »

     

          Cet exposé encourageant permet aussi de comprendre que la carte évoquée ci-dessus s'appliquait à un disciple de type oriental... Et qu'en fréquentant davantage les occidentaux Osho a modifié sa manière de voir. En effet dans le Tarot Zen il a intégré une carte qu'il intitule L'isolement, mais qui correspond à ce que j'appelle, moi, développer la vulnérabilité.

     

    Zen - L'isolement

     

        Les couleurs intégrées au diamant qui contient le numéro de l'arcane correspondent aux quatre éléments, et ici nous trouvons avec le gris l'élément "Air" en analogie avec l'univers mental. En voici la description :

    «  Tout le monde se dit, un jour ou l'autre, que la seule façon de survivre est de bâillonner ses sentiments et ses émotions afin de ne plus être meurtri. Si la douleur est particulièrement profonde, nous essayons même de l'éliminer de notre conscience. 
         Pour cela, il faut que nous nous fermions comme un bastion et devenions une sorte de bloc de glace, car secrètement nous savons que la moindre ouverture libérera la douleur et nous plongera de nouveau dans la souffrance. 
         Les larmes multicolores du personnage de cette carte indiquent comment échapper à cette claustration affective. Seules les larmes ont le pouvoir de faire fondre la glace psychique. Il est naturel de pleurer et cela n'a rien de honteux. Pleurer nous aide à évacuer la douleur, nous permet d'être gentil avec nous-même et en définitive contribue à notre guérison. »

     

         C'est cela pour moi la vulnérabilité : accepter d'être touché, d'être blessé, pour rester souple et ouvert. Ne pas s'enfermer dans une armure. Les larmes apportent la compréhension non seulement pour soi-même, mais aussi pour les autres auxquels on devient plus réceptif, avec lesquels on se montre plus tolérant.

         Être vulnérable est la qualité première de toute personne se disant adulte et mature, elle ouvre aussi à la véritable innocence, qui consiste à être incapable de nuire.

         Ceci me rappelle irrésistiblement cette phrase des Béatitudes (Matthieu 5, 4) :

    «  Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. »

        Un peu de musique pour terminer, cet extrait (la fin) de la 3e Béatitude, tiré de l'Oratorio de César Franck (Les Béatitudes, Orchestre Radio-Symphonique de Stuttgart dirigé par Helmuth Rilling).

          Les larmes ouvrent le cœur... 

     


      *   Dans Je ne parle que de vous aux éditions des deux Océans (2014) Shri Ranjit Maharaj semble de cet avis lorsqu'il affirme : « Soyez sans peur et rugissez comme un tigre, ne soyez pas une petite souris qui fuit toujours ici et là ! »

     


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  •     Le Tarot de Rajneesh, composé par le célèbre instructeur Zen avant le Tarot d'Osho (ou Tarot Zen), n'est plus guère répandu mais cependant fort intéressant. 

           Chacune de ses 60 cartes propose une méditation sur un thème de travail sur soi, représenté par un dessin généralement très expressif, et qui illustre chaque fois une petite histoire relatée dans le livret d'accompagnement, qui peut être tirée de toutes les sources d'enseignement spirituel qu'elles soient orientales ou occidentales : ainsi l’Évangile est souvent cité, à côté de récits tirés de la vie de Bouddha ou d'évocations des faits de grands mystiques de toutes confessions.

     

        La carte n° 29 (chiffre d'une grande puissance spirituelle en numérologie) évoque la Gratitude. Voici l'histoire qu'elle recèle :

    «  Rengetsu est une des rares femmes à avoir atteint l'Éveil par le zen. Un jour au début du printemps, elle se mit en route pour effectuer un pèlerinage. Le soir elle arriva dans un village, mais comme le soleil était déjà couché, personne n'accepta de l'héberger. C'était sans doute un village bouddhiste traditionnel. 

          Rengetsu, chassée de la localité, se retrouva en rase campagne. Il faisait froid et elle avait faim. Blottie au pied d'un cerisier, elle finit par somnoler.

           Vers minuit, quelque chose d'indéfinissable lui fit ouvrir les yeux. Dans la clarté brumeuse de la lune, elle vit le cerisier se couvrir de fleurs. Bouleversée, Rengetsu se leva et s'inclina en direction du village :

    "Parce que vous avez eu la bonté
      de ne pas m'héberger,
      je me suis trouvée sous les fleurs
      en cette nuit de lune voilée."

        Le cœur plein de gratitude, elle rendit hommage au village dont les habitants lui avaient permis de vivre cette merveille : l'épanouissement du cerisier, la vibration de la lune, le grand silence de la nuit. 

          Rengetsu était sans rancune. Elle accepta la situation et bien davantage : elle l'accueillit et se sentit pleine de reconnaissance.

     

    La Gratitude

     

           La vie est sans limite. À tout moment elle vous apporte des milliers de cadeaux. Mais, perdu dans vos désirs, aveuglés par les exigences et les opinions de votre mental, vous ne les voyez pas ou les refusez.

          L'être humain devient un bouddha le jour où il accepte avec gratitude tout ce que la vie lui apporte. 

    Message 

       Quand votre cœur déborde de gratitude, les portes qui semblaient fermées vous livrent le passage vers des bienfaits de plus en plus grands.   »

     

           Cette dernière phrase est sans doute la plus importante. Rester fermé sur ses revendications et rancœurs conduit au dessèchement du cœur qui ne ressent plus que froid et tristesse. Par contre, exprimer la gratitude lui permet de s'ouvrir et c'est cette ouverture qui offre le passage à d'autres bénédictions.

          On trouve parfois ce principe exprimé sous cette forme : "c'est en donnant que l'on reçoit". En fait il s'agit du même processus : pour donner de l'amour, le cœur s'ouvre, ce qui lui permet d'en recevoir.

     

      


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       En ce moment même, Neptune la grande planète mystique se lève à 7° du signe des Poissons, son domicile, en précurseur du Soleil (actuellement à 11°) ; et selon l'astrologue spiritualiste Dane Rudhyar ("Symboles Sabians, le sens des 360° du Zodiaque") voici son message porté par le degré concerné. 



    Lotus

     

      «  ÉCLAIRÉE PAR UN RAYON DE LUMIÈRE, UNE GRANDE CROIX SE DRESSE SUR UN ROCHER PERDU DANS LA BRUME DU LARGE. »

       La grâce spirituelle confortant ceux qui défendent sans compromission leur vérité, quoi qu'il arrive.

          Ceux d'entre nous qui ne dépendent pas de valeurs, de traditions ou de soutiens collectifs mais cherchent à tout prix à rester fidèles à leur identité et à leur destin passent presque inévitablement par une sorte de crucifixion. Leur seul appui est leur force intérieure, à laquelle répond une lumière céleste. Le symbole nous dit : « Sois fidèle à toi-même, et dans la confusion extérieure créée par ton entourage, tu réaliseras ce que tu es réellement en qualité d'individu - un fils de Dieu. »

        Cette étape relate le prix inestimable d'une existence guidée par une voix intérieure et manifestant un degré élevé d'AFFIRMATION DE SOI.

     

    Au lever de Neptune

     

     


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