Vois ! Le fais
an doré a filé sous la mousse,
Entre bruyère et brémailles,
Là où les rayons chatoient
À l'orée des grands pins...
La fougère blondie s'étale à profusion,
Et le chemin languit, tranquille, au bleu du ciel.
Les oiseaux se sont tus,
Et les toiles d'araignées pâlies,
Tendues de feuille à feuille,
S'abandonnent
Au ronronnement doux des bourdons affairés.
Et toi, tu rebondis de talus en fossés,
Mon petit chien joyeux !
Une biche attardée te fait signe en secret ?
Non, tu cherches de l'eau pour étancher ta soif ;
Mais la mare cachée,
Seul le faon la connaît...