• Ah ! Les belles vacances !

     

        Oui, me voici enfin de retour, ayant prolongé mon séjour de deux jours, histoire de confirmer que je suis en retraite.

         Il faut dire que cette année, j'en ai vraiment profité : je suis partie trois fois ! Veinarde...

        Mais alors, bon, si j'ai prolongé mon séjour c'est aussi qu'il n'a pas très bien commencé... Partie du Berry pour me rendre dans les gorges de l'Hérault, je n'avais que de l'autoroute (et gratuite sur les deux tiers du trajet !), mais j'ai eu la bonne idée de démarrer très tôt.

        C'est une autoroute superbe : elle traverse l'Auvergne, avec à Issoire la traversée des gorges de l'Allier, puis la Lozère, avec un parcours sur des kilomètres à une altitude évoluant de 850 à 1300 mètres (ça ne vaut pas les 3600 mètres de l'Altiplano vu hier dans "Rendez-vous en Terre inconnue", mais tout de même) ; enfin elle arrive à Millau, au fameux viaduc.

         Je m'étais mis dans la tête que pour bien le voir il fallait quitter l'autoroute à Millau, et je me suis lancée dans un dédale de petites routes où l'embrayage a été bien sollicité car je suis remontée par un raidillon où je devais passer la première à chaque virage.  

        N'importe, c'était joli. J'en ai tiré de belles photos du viaduc.

     

    Voyage Hérault 1 010(cliquez pour agrandir, ainsi que pour les suivantes)

     

        Nous avons fini par déboucher sur la nationale en plein milieu du Causse du Larzac  que je découvris avec émerveillement.  

     

    Voyage Hérault 1 013

     
       Mais la faim se faisait sentir, et l'affluence de ce premier samedi de septembre rendait les quelques haltes possibles peu attirantes. De plus il me fallait de l'essence.

          Je m'arrêtai donc enfin une trentaine de kilomètres plus loin, après avoir repris l'autoroute, au lieu dit "Le Caylar" : de magnifiques chaos de rochers nous y attendaient, mais aussi un parking monumental totalement surchargé, et des pompes à essence inabordables tant il s'y trouvait de monde.

           Et c'est là que tout a basculé... Ça a fait juste deux fois "tic" sous ma pédale d'embrayage, et puis... plus moyen de débrayer. Rien à faire pour passer la moindre vitesse.

          Deux messieurs ont eu la gentillesse de pousser ma voiture vers un emplacement "handicapé" (c'est tout ce qu'il y avait de disponible dans les environs, et je n'aurais pas pu m'en sortir seule car cela  montait légèrement !), et je me suis mise en demeure de chercher une dépanneuse.

       Après bien des angoisses et des difficultés pour obtenir les communications (heureusement que j'avais un portable) j'obtins le dépanneur par le biais de la caisse de la station ; mais, envers de la médaille, celui-ci arriva si vite que nous ne pûmes pas songer à déjeuner.

         Par contre une fois là le véhicule tournicota pendant une heure à la recherche d'un autre sinistré, qu'il ne trouva pas et remplaça par un camping-car néerlandais dans le même cas mais qui n'avait pas eu le temps d'appeler.

     

    Voyage Hérault 1 017


         Pendant ses circonvolutions j'ai essayé de prendre des photos de la vitre du camion : nous entrions juste dans la région de Lodève, et c'est là que le paysage devenait magnifique ! 

       Mais en attendant nous étions bien dans la panade, avec tous nos bagages et nos deux chiens.

     

    Voyage Hérault 1 020


        De plus mon excellente assurance m'aurait rapatriée chez moi ou conduite en taxi jusqu'à ma location ; mais hélas, il était impensable de rester tout le week-end bloqué dans un mobil-home en pleine campagne, et je devais absolument trouver une voiture à louer à mes frais ! Il faisait une chaleur affreuse, et tous les véhicules disponibles dans le coin étaient déjà loués...

          Enfin le patron de l'entreprise de dépannage, qui s'était gentiment chargé d'appeler tous les loueurs qu'il connaissait, en découvrit un nouveau, pas loin, qui avait encore à notre disposition une petite Fiat diesel !

          Le transfert des chiens et des bagages fut pénible... Mais la petite voiture, ma foi, s'est montrée super sympa à conduire, quoique légèrement plus petite que la nôtre pour la fin du voyage. On était presque arrivés !

        ... Vers 18 heures, épuisés, affamés, assoiffés, surchauffés, nous arrivions dans notre havre de paix.

     

    Voyage-Herault-1-027.JPG


        Et le comité d'accueil nous attendait : Léon (le noir) et Fanny (la grise). Pas dépaysés avec le Berry et son Grand Noir...

     

    Voyage Hérault 1 026

     
         Que d'aventures !! 

     

    À suivre ici

     

     
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  • Commentaires

    1
    Vendredi 17 Septembre 2010 à 12:00
    Le début des vacances s'annonçait épique ! tu souriras plus tard à ce souvenir, alors que tu souffrais de la faim, de la soif, de la chaleur, ce n'était pas les meilleures conditions requises. Vive le tél portable ! enfin tu nous fais découvrir de nouveaux paysages, qu'il a du te sembler bon d'arriver dans ton hâvre de paix, sympathique ce bungalow - je vais vite voir l'article suivant, j'ai aperçu vite fait les gorges..
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