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À Samois
Péniches
Bateaux oblongs
Aux noms d’oiseaux
Aux résonances lointaines
Vous rêvez
Penchées
Posées
Maquillées de belles toilettes
Près du quai endormi
Où l’eau palpite
Près de l’île vertePeut-on partir en vos chambrées
Ou simplement glisser
Se laisser dériver
Sans attaches sans but
Vers le bleu indécis d’un ciel désembué
Pour illustrer musicalement ce poème, quoi de mieux que "Asie", tiré de Shéhérazade de Maurice Ravel, sur un poème de Tristan Klingsor ?
Vous en trouverez le texte complet ici, mais voici les vers qui font écho à mon poème :« Je voudrais m'en aller avec la goélette
Qui se berce ce soir dans le port,
Mystérieuse et solitaire ;
Et qui déploie enfin ses voiles violettes
Comme un immense oiseau de nuit dans le ciel d'or ! »
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Commentaires
1SabineDimanche 11 Septembre 2011 à 12:00Toute péniche, quelle que soit son point de départ et d'arrivée, transporte dans la soute de son coeur un "voyage humain" ....Et c'est cette force, cette authenticité que nous ressentons en l'apercevant, tu l'exprimes à merveille ici ! Et si tu savais combien ton article, une fois de plus, me parle ! J'ai passé toute mon enfance et une partie de mon adolescence sur les berges d'un canal dans le Nord, à une époque où les péniches étaient reines ! J'ai été bercée par le bruit du pont en fer se refermant à chaque passage ... Je me sens bien chez toi à tel point que ...je me suis permise de te mettre dans mes liens amis ! Passe une douce et délicieuse soirée, je t'embrasse bien fort : Sabine. Ah oui ...j'ai ajouté un petit quelque chose à mon article de ce matin, je t'en offre un peu ! Bisous.Répondre
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