Au ronronnement tranquille des voitures
Le ciel scintille et le vent frais
Caresse la colline à la verte pelouse
Les pâquerettes penchées ont quelque chose à se dire
Couvrant de leurs longues tiges
Les minuscules myosotis et les campanules
L’herbe fraîchement coupée moutonne
D’une mousse minuscule
Et de milliers de petites feuilles dentelées
Où rient les gueules de lion
Un loriot charmeur m’adresse la parole
Il est très persuasif
Il parle joliment
Et s’éloigne dans l’ombre
Puis c’est la tourterelle
Au creux des résineux
Qui roule doucement
Sa longue confidence
Bourges, le 23/05/07
© Martine Maillard