•     Nous nous étions laissées tenter par un dépliant annonçant des "grottes marines"
     et leur visite en vedette, avec chiens admis. (L'image ci-dessous est la reproduction d'une carte postale).

    Morgat06.jpg


          Nous décidâmes donc de nous y rendre, après un coup de téléphone nous indiquant un départ à 14h30 et un autre vers 15h30. Si vous vous reportez à la carte insérée dans l'article précédent, Morgat est juste en face de la plage où nous résidions, mais pour s'y rendre il y avait près d'une heure de route.

    Morgat01.jpg


         Nous trouvâmes un joli petit village que je reconnus pour être celui où j'avais déjeuné le jour du "crachin", en juillet 2008 ; et un parking surchargé sous un soleil de plomb. Pourtant nous étions en pleine semaine, un mercredi je crois. Il y avait du monde sur la digue mais pas de bateau en vue. Le monsieur dans la guérite nous annonça qu'il n'avait plus de place dans le premier bateau et que nous n'avions qu'à attendre 3/4 d'heure pour le suivant ; il nous fit cependant payer une belle somme, car chaque chien payait sa place.

    Morgat02.jpg


        Nous trouvâmes une terrasse ombragée pour nous relaxer en regardant le port, derrière la digue ; mais jamais je ne vis de bateau digne de ce nom approcher de celle-ci. C'était mystérieux.

    Morgat05.jpg


        Cependant au loin je voyais bien se dessiner quelques ouvertures, figurant sans doute les grottes en question.

        A l'heure dite, nous nous présentâmes sur la digue, qui était très longue et que mon amie, handicapée au niveau des jambes, eut bien du mal à parcourir, sans trouver la moindre indication concernant notre bateau. La seule chose : il y avait bien une cinquantaine de personnes attroupées sur cette digue, à quelle fin ? Je me le demandais.

       C'est alors que je vis derrière la digue une grande barque qui approcha d'une chaussée en plan incliné pour en faire débarquer des gens qui enjambaient l'eau pour atteindre les marches. Puis cette barque, une fois vide, se mit en devoir d'approcher de l'escalier descendant de la digue pour y récupérer les gens qui se précipitèrent : l'intérieur n'était que banquettes en kit plastifié, impossible d'y faire tenir un chien où que ce soit car elle n'avaient pas de dessous, et surtout je ne voyais pas comment y descendre notre Scully sans me casser la figure car elle avait une peur panique de l'eau et il me faudrait la porter, tout en tenant Mulder qui est assez pataud. Mais où se mettre ? Cette barque semblait n'avoir qu'une 20taine de places et il y avait une foule énorme ! Et surtout : mon amie était incapable de descendre cet escalier et de passer dans cette barque !

    Morgat03.jpg(La "barque" en question : c'est un agrandissement de la photo ci-dessus, que vous pouvez encore agrandir. Je n'avais pas du tout prêté attention à cette embarcation, et vous pouvez voir que les gens y sont serrés comme des sardines)

     

        Croyez-vous qu'on nous en aurait prévenues ? Qu'on nous aurait averties du type de bateau et du processus d'embarquement ? Jamais je n'avais vu cela nulle part ailleurs.

       Nous retournâmes donc réclamer au vendeur le remboursement de nos billets. Mais il refusa, sous le prétexte qu'il avait refusé des places à d'autres personnes à cause de nous... Et où étaient-elles, ces personnes ? Et comment aurions-nous tenu dans ce bateau déjà plein à ras-bord ?

      On nous avait ainsi gentiment fait perdre, non seulement 36€, mais encore tout notre après-midi. Chose dont je vous avertis ici, mais qui me fut confirmée par des personnes habituées à la région : "les grottes de Morgat, c'est une grosse arnaque" me dit-on...

        C'est alors que je découvris, jouant avec le zoom de mon nouvel appareil-photos, que ce que l'on voyait au soleil levant depuis notre chalet, à Pors-ar-Vag, c'était Morgat...

     

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           J'ai toujours préféré la balade en liberté à toutes les offres de visites payantes.

     

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         Et voici donc un raccourci saisissant entre deux points distants de quelque 18 kilomètres à vol d'oiseau !

     
     

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  •        Tout près de Plomodiern, nous montons vers le Menez-Hom, montagne mythique qui du haut de ses 330m de grès armoricain bien aplani, devait égaler l'Everest à l'ère primaire (mais la mer était-elle à côté ? Tout cela fait rêver...). 

       Juste avant d'en découvrir l'accès, nous rejoignons la route qui va de Châteaulin à Crozon au hameau de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom, dont la superbe chapelle arrête immédiatement le regard. (agrandissez les images ci-dessous en cliquant dessus).

     

    Ste-Marie-du-Menez-Hom01.jpg


       Jouxtant la grand-route, elle est de taille imposante et présente un superbe enclos paroissial (enceinte de murs que l'on franchit en enjambant des dalles de pierre levées, sans emprunter le portail apparent qui ne sert qu'aux corbillards pour conduire les morts au cimetière situé de part et d'autre de la chapelle).

    Ste-Marie-du-Menez-Hom05.jpg


       L'imposant clocher présente trois galeries superposées et une rotonde au sommet. Malheureusement le soleil un peu bas de début de septembre offre de forts contrastes de lumière, laissant des pans entiers de l'édifice dans l'ombre.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom10.jpg

     
      Sur le fronton central du devant, une inscription rappelle la date d'achèvement de la chapelle (1766).

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         La voici dans son ensemble, avec la jolie abside (?) ajoutée à droite, et son triple calvaire devant.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom03.jpg


         Voici le calvaire dans son ensemble : au milieu, la croix du Christ, avec une femme en prière à son pied, et de part et d'autre celles des deux larrons.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom04.jpg


        La croix centrale de plus près, avec Marie mère de Jésus dessous, Marie-Madeleine à sa droite et deux apôtres à sa gauche.

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       J'ai voulu entrer quelques minutes, rapidement car je me savais attendue au-dehors. J'ai alors trouvé cette jolie statue, probablement de Saint-Eloi (le patron des maréchaux-ferrants). D'autres sont présentées sur le site de wikipedia, comme celle de Saint-Hervé, mais je n'ai pas l'impression que ce soit celle que l'on aperçoit derrière.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom07.jpg


       Derrière l'autel, un magnifique retable baroque récemment restauré, flanqué de deux autres pour les autels latéraux comme c'est généralement le cas dans les églises bretonnes. Je n'ai pas osé utiliser mon flash, aussi la vue de celui de gauche, plus sombre, est un peu floue, tandis que celle de droite, du côté du soleil, est bien nette.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom08.jpg


         Voici donc l'autel et le retable de droite.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom09.jpg


        En sortant pour faire le tour de la chapelle, mon regard est attiré par cette jolie poterne qui marque le fond de l'enclos paroissial. Elle donne sur une petite route départementale qui passe derrière le site.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom11.jpg


        Me voici derrière la façade ; j'admire cette gargouille et cette sorte de bouche d'aération dont j'ignore la destination véritable.

    Ste-Marie-du-Menez-Hom12.jpg


       Pour finir, j'ai tenté de saisir l'éblouissement créé par le soleil dissimulé derrière ce pignon. La lumière ne prend son sens que grâce à l'ombre ! Ainsi la matière nous révèle-t-elle le Divin - qu'elle soit chapelle ou montagne, abri propice ou bientôt, le Menez-Hom ouvert à tous les vents.

     

     

     

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    Feuille-de-lilas1.jpg


        Aujourd'hui une feuille se balançait étrangement dans l'air...

    Feuille-de-lilas2.jpg


       Impossible de photographier le fil auquel elle était attachée ! J'ai essayé de la filmer, mais sans résultat (et avec la pub de dailymotion c'est une catastrophe...).

     

    La feuille de lilas
     

          Dommage, car il y avait une très belle toile, totalement in-vi-sible.

    Crocus.jpg


       Plus loin, souriaient ces charmants crocus qui fleurissent fidèlement chaque printemps et chaque automne, disparaissant totalement en hiver comme en été !

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        Et ensuite : les roses... "Nous sommes les roses ! dirent les roses..."

     

     

     

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    Pointe Talagrip01


        Voici le dernier épisode de mon séjour en baie de Douarnenez... Une petite balade sur la falaise ambiante. Ici, vue vers le nord, vers la presqu'île de Crozon (certaines images s'grandissent, pas toutes).

    Pointe-Talagrip03.jpg


        Laissons au loin la "maison du Douanier", située sur l'amusante "Pointe de Talagrip", l'un des bastions de la baie de Douarnenez.
    Le site de ce côté est loin d'être aussi spectaculaire que celui de l'Anse Cochat, sur lequel je me suis longuement étendue sur ce blog (voir ici sur la seconde photo sa maison du Douanier, en position beaucoup plus escarpée !) ; mais le nom évidemment fait sourire en évoquant le crachin obstiné qui nous enrhume sans crier gare... Dirigeons-nous vers la corne sud de cette "pointe", qui ouvre la vue vers l'autre partie de la baie.

    Pointe Talagrip09


         Et là nous ne médisons plus, car escarpement il y a ! 

    Pointe-Talagrip10.jpg


       À commencer par ce vertigineux goulet qui semble augurer, pour les années (ou les siècles ?) à venir, d'une étrange formation semblable à celle du "château de Dinan", sur la presqu'île de Crozon (ici).

    Pointe Talagrip02


       ... À moins que, s'enfonçant dans les terres, il ne reste semblable à ces trouées qui, moins profondes que celles de Morgat certes, n'en restent pas moins des "grottes marines".

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        Une éclaircie laisse apercevoir le bout de la pointe.

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         Les chiens, en liberté, s'en donnent à cœur-joie !

    Pointe-Talagrip06.jpg


        Donc pas la peine de m'inquiéter...

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       Au-dessus du ravin qui surplombe la grotte, un muret de pierres a été disposé pour empêcher la terre de s'écrouler - avec un second chemin qui passe derrière et que j'emprunte, prudemment.

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        Au soleil, la végétation rase prend toutes ses couleurs. (Vue vers Crozon).

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            Bientôt la pointe : on aperçoit au loin la Pointe du Van, au sud-ouest.

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        J'arrive au bout de ma promenade ! L'autre partie de la baie apparaît.

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        Au zoom, vue sur Douarnenez.

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       De même, panorama des pointes qui s'alignent vers la Pointe du Raz. Celle qui est précédée de trois récifs semble être la Pointe de Brézellec, près de Kermeur.

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        Puis, vers ma droite et le nord, voici la Pointe de la Chèvre, qui descend au sud de la presqu'île de Crozon.

    Pointe Talagrip22


        En bas, la marée montante écume autour des roches acérées.

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       Vers la pointe de la Chèvre, petite avancée rocheuse.

    Pointe-Talagrip25.jpg


        Cette fois j'emprunte le sentier du bord, pour surplomber la grotte vertigineuse.

    Pointe-Talagrip21-copie-1.jpg


       Revenons doucement sur nos pas...

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        Les oiseaux rêvent et c'est le soir.

     

     

     

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    Deux oiseaux sur le grillage
    L'un d'eux a filé sur l'arbre
    Et l'autre sur la pelouse
    Deux mésanges se regardent
    Et volettent de concert

    Quatre petits chats assis
    Du plus grand au plus petit
    Du plus orange au plus noir
    Quatre petits chats me fixent 
    Tapis au pied de l'immeuble

    Le vent a chassé la pluie
    Il a balayé les feuilles
    Il souffle avec bonhomie 
    En balançant les volets
    C'est un automne très doux

    Sur ma pelouse ont germé
    Quantité de champignons
    Mais ma place préférée
    C'est devant la cheminée
    Aux volutes de safran 

     

     

          J'aime beaucoup Pierre Lescaut ; vous avez son portrait à la fin de cette vidéo, et son piano au milieu.

     

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