•  

           Aujourd'hui le temps a été doux et clément, quoiqu'un peu voilé. Quoi d'étonnant, pour un jour de Saint-Valentin ?

            J'ai confiance maintenant dans le retour des beaux jours : le soleil se lève  à 8 heures et se couche à 18 heures, nous sommes sur la bonne voie.

            Un petit tour dans le jardin me montre que la sève commence à monter et que des fleurettes montrent le bout de leur nez...

     

    premieres-pousses-03.jpg


    Les premières primevères ! Comme elles sont mignonnes !

     

    premieres-pousses-05.jpg


         Et là vif étonnement : eh oui j'avais planté l'an passé des iris un peu bizarres, et qui ont fleuri en février... Eh bien les revoilà ! Des iris sans tiges !! Je ne connaissais pas du tout cette espèce... Ils surgissent aux côtés des chrysanthèmes nains que je n'avais pas osé arracher, mais qu'il me va falloir sans doute couper ras.

         Et je vois aussi qu'il va me falloir faire un sérieux nettoyage de plates bandes, n'est-ce pas ?

     

    premieres-pousses-04.jpg


    Ici, les narcisses commencent à se réveiller...

     

    premieres-pousses-06.jpg


    Et là, ce sont les tulipes !

    Eh bien, le gel n'a pas détruit ces oignons, au moins !

     

    premieres-pousses-08.jpg


    Et là, c'est le coin des jonquilles et de plein de petites fleurs blanches...

     

    premieres-pousses-07.jpg


    Quant au rosier, il est bourré de pousses ! On dirait qu'il a la varicelle !

         Mais il y pendouille encore de vieilles feuilles mortes. J'en ramasse sans cesse.. L'hiver est arrivé si vite et si fort qu'il les a saisies et les restitue en l'état !

     

    Allons, courage  : bientôt nous allons de nouveau vivre dehors !

     

     

    1 commentaire
  •  

    bonnesvacances.jpg

     

         Vous avez sans doute eu connaissance de la campagne lancée par France Nature Environnement pour nous alerter entre autres sur la prolifération d'algues vertes en Bretagne.

         Eh bien quel site ont-ils choisi pour leur photo ? Bréhec... Sans doute parce que c'est un des plus jolis coins.... ? Mais aussi évidemment parce que le secteur de Padel, l'angle extrême de la plage en approchant de la Pointe de la Tour et  qui est aussi photographié ci-dessus par grande marée basse, est une vallée encore privée et arrosée d'un ruisseau qui charrie tout ce qui descend des domaines agricoles situés au-dessus.

     

    anse_de_brehec.jpg   

        La flèche rouge indique l'anse de Padel à marée haute. On y vient à pied par la plage depuis Bréhec qui se trouve sur la droite ; vers la gauche se trouve la Pointe de la Tour (photo ci-dessous). 

     

    Pointe-de-la-Tour.jpg


         Hélas des algues vertes il y en a en effet par là depuis quelques années.  Et sur cette photo prise l'été 2008 on constate que les dégâts dénoncés par France Nature Environnement sont loin d'être imaginaires ! 

     

    Bretagne2008-Padel.jpg 

         C'est pour cela qu'aujourd'hui nous nous baignons plus volontiers à l'Anse Cochat, dont je vous parlais l'été dernier, qui est tout près mais dans une zone de lande tout à fait sauvage et donc encore préservée.

     

    Anse-Cochat.jpg 

          Or, suite à une levée de boucliers dans les milieux touristiques de Bretagne (voir cette page), la partie "algues vertes" de la campagne de FNE (qui concerne aussi les abeilles et les OGM) aurait été purement et simplement supprimée (voir ici) !

          Pensez-vous vraiment, vous aussi,  que cette simple constatation peut suffire à faire fuir les touristes de Bretagne ?

          En ce qui me concerne je ne le crois pas, car  ceux qui aiment la Bretagne savent que ce type de cas semble particulier du fait de la situation que je vous ai indiquée (dans une zone agricole) ; et de plus je dois dire que même en ce qui concerne cet endroit les algues ne sont pas toujours là ! Elles vont et viennent, leur présence n'est absolument pas permanente. Peut-être les communes les ramassent-elles régulièrement... De plus, comme il suffit de faire trois kilomètres pour retrouver des plages absolument somptueuses comme celle montrée ci-dessus, le danger est vite écarté.

          Je compte au contraire sur la campagne engagée par FNE pour que le nécessaire soit fait rapidement et que notre "Paradis" revienne à sa fonction première (si vous suivez mon lien, vous verrez qu'algues cette fois il n'y en avait point - et c'était en 2007).

          

     

    1 commentaire
  •  

    chevreuil0107

     


    Le soleil embué clignait un œil mouillé...
    Un chevreuil en courant traversa la chaussée...

      *

    Et à notre retour, la lune rebondie
    Jetait de son nuage un regard attendri...

     

        Ayant oublié de prendre mon appareil photo pour pouvoir croquer cet éclat de soleil exceptionnel, j'ai voulu tout de même en faire un poème, mais vous n'imaginez pas les heures que j'ai passées à chercher, et dans mes propres photos, et sur le net, une photo qui corresponde sans évidemment en trouver. C'est comme cela qu'un article comme celui-ci, qui paraît elliptique, m'occupe en fait durant deux heures... ! Le soleil filtrait par un nuage comme un œil demi-fermé; et tandis que ce nuage était net aux regards, par-dessous il s'évasait de façon brouillée jusqu'au rouge du couchant... Jamais on ne peut trouver deux fois la même manifestation météorologique ! C'est fantastique.

     
     

    1 commentaire
  •  

         En ce qui concerne les formes poétiques, j'avoue m'être longtemps limitée aux plus simples, avant de passer à la poésie dite "libre" que je croyais plus "actuelle".

          Voici cependant, pour les amoureux des formes classiques, un petit Rondel que j'ai écrit dans ma jeunesse à l'instigation d'un cours de versification, et dont le sujet était : " À l'instar de Théodore de Banville, écrivez un poème sur le thème "Nous n'aimons pas la sombre nuit".

     

     

    Nous n'aimons pas la sombre Nuit

    Qui dans ses abîmes nous plonge ;

    Elle est pleine de noir mensonge

    Et nous étouffe en son ennui.

     

    Dans les ténèbres rien ne luit :

    Aucun astre, pas même en songe !

    Nous n'aimons pas la sombre Nuit

    Qui dans ses abîmes nous plonge.

     

    La Mort sournoise alors poursuit

    Le pauvre être que le mal ronge ;

    Et jusqu'à l'infini s'allonge

    L'ombre écrasante que l'on fuit.

    Nous n'aimons pas la sombre Nuit.

     

     

    Nuit.jpg

     
     
     

    1 commentaire

  •      Depuis quelques jours, ce poème me trotte dans la tête, dans l'interprétation de Léo Ferré... Je le partage donc avec vous : il convient au temps triste et pluvieux qui nous assaille en ce moment.

         Il fut écrit en 1878 par Paul Verlaine (1844-1896) et fait partie de son recueil "Sagesse". Étonnamment toutes les rimes en sont féminines, comme pour apporter une note de douceur supplémentaire à cette prière adressée à son ex-femme, après bien des tribulations et un séjour en prison.

      

    Écoutez la chanson bien douce

    Qui ne pleure que pour vous plaire,

    Elle est discrète, elle est légère :

    Un frisson d'eau sur de la mousse !

     

    La voix vous fut connue (et chère !)

    Mais à présent elle est voilée

    Comme une veuve désolée,

    Pourtant comme elle encore fière,

     

    Et dans les longs plis de son voile

    Qui palpite aux brises d'automne,

    Cache et montre au cœur qui s'étonne

    La vérité comme une étoile.

     

    Elle dit, la voix reconnue,

    Que la bonté c'est notre vie,

    Que de la haine et de l'envie

    Rien ne reste, la mort venue.

     

    Elle parle aussi de la gloire

    D'être simple sans plus attendre,

    Et de noces d'or et du tendre

    Bonheur d'une paix sans victoire.

     

    Accueillez la voix qui persiste

    Dans son naïf épithalame.

    Allez, rien n'est meilleur à l'âme

    Que de faire une âme moins triste !

     

    Elle est en peine et de passage,

    L'âme qui souffre sans colère,

    Et comme sa morale est claire !...

    Écoutez la chanson bien sage.

     

     

     

     

           Et pour ceux qui supportent mal le ton un peu railleur de Léo Ferré, voici ici la version d'Amélie Morin, beaucoup plus fluide...

     

    1 commentaire