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La neige n'a pas cessé de tomber ce matin.
Alors certains ont fait des bonshommes...
Et voilà !
D'autres se sont contentés de se bagarrer dedans...
Mais nous, (pour promener ces deux espiègles qui auraient pu s'en passer !) nous sommes allés coincer la voiture dans un chemin de terre où elle s'est mise à patiner désespérément ! (Ce n'est pas très net, mais il y a haut de neige sur le toit).
Plus qu'une seule solution : des balais-gratteurs pour les pneus et des cartons.
Et voilà ! J'arrive à pied... Pin-pon-pin ! Pin-pon-pin ! (Sans me presser-hé-hé...)
Et voilà, c'est le soir et tout est arrangé. Sauf que pour déneiger devant chez soi cette fois j'y ai travaillé plusieurs heures sans y parvenir vraiment !
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Même si les infos semblent ne pas s'en apercevoir, il est tombé sur Issoudun dans la nuit de jeudi à vendredi une épaisse couche de neige qui, ajoutée à celle que nous avions déjà, a fini par constituer un véritable paysage de station de sports d'hiver.
Dans les arbres, les oiseaux disparaissent sous les masses cotonneuses (il y a là un merle et un moineau), tandis que le froid tombe à -8° la nuit et ne dépasse pas -2° le jour. Dans les campagnes, les routes sont impraticables, et chez nous en périphérie la rue est à peine dégagée ; mais en ville heureusement les saleuses ont bien fait leur travail.
La petite fontaine devant la Maison d'Issoudun et du Berry (cette belle maison ancienne actuellement en fin de restauration) est bien jolie, formant avec ses arbres comme un décor de carte postale.
Juste derrière elle l'Eglise Saint-Cyr, en fin de rénovation, arbore des toits blanchis dont la pente a eu raison des plaques neigeuses les plus coriaces.
De l'autre côté, le Beffroi, ancienne porte de ville autant que prison, fait face à la place du marché dont vous voyez les platanes, aussi élégants sous la neige que s'ils arboraient déjà les guirlandes de Noël... Malgré l'heure affichée (14h30) le ciel est toujours bien gris comme vous pouvez le voir, ce qui maintient les basses températures.
Mais finalement ce matin, sous le soleil, la couche de neige apparaît moins épaisse... (j'ai laissé les panneaux, pour la localisation géographique ).
Quelques arbres et tout resplendit n'est-ce pas ?
Et quel bonheur que ce soleil que nous n'avions pas vu depuis cette fameuse matinée d'automne ! (Donc c'est bien ce que je me disais : depuis 15 jours...)
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Le gel nous a saisis, figés
Et sous la brume bleue qui tenait lieu de ciel,
La neige immaculée, crissante,
Nous a montré ses envolées sableuses
Au fouet des vents glacés.
Nous avons vu la Terre rayonner,
Comme transparente en son halo doré,
Et l’horizon se fondre en nuée cotonneuse
- En « Dame Blanche »…
Notre auto devenue traîneau,
Nous avons navigué vers son mystère embué,
De vision en vision…
Le soleil a surgi comme un astre écarlate
Des profondeurs blafardes,
Et la lune en son disque plein
Apparut un matin entre les brumes grises
Comme un autre soleil !
Nous avons même vu la féerie du givre,
A la lampe avant l’aube,
Denteler tous les arbres
Ainsi que des lueurs précieuses
Phosphorescentes dans la nuit…
Et puis, tout a fondu.
Effusion noircissante, effusion liquéfiante,
Effusion réductrice… !
La neige constellée
Est devenue l’eau plate.
La transfiguration
Est redevenue vie.
Oh ! Dire que nous avons préféré
La commodité d’une eau courante
A cet éblouissement de lumière
Tombée du ciel pour transformer la terre !
- Oh ! Mère, pour nous réconforter,
Tu as donc renoncé
A ta radieuse virginité !20 janvier 1985
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Depuis le 3 décembre la Nouvelle République du Centre-Ouest (édition de Châteauroux) fait état de la détresse d'un des habitants de cette ville dont l'animal domestique est menacé d'abattage en janvier prochain pour la seule raison qu'il est croisé avec une espèce sauvage.
« Tous les animaux qui ne correspondent pas aux souches d'origine doivent être abattus. » C'est là où le bât blesse pour un Castelroussin qui possède depuis maintenant deux ans, un de ces hybrides. « Je l'ai récupéré en bordure de forêt aux Varennes, sur la commune du Poinçonnet. Il n'avait que quelques semaines et tirait davantage sur le cochon chinois », se souvient Jean Wenger qui demeure à Châteauroux. Il le mettait quelque temps dans son sous-sol de la rue Jacques-Prévert, puis une fois en bonne forme, « je l'ai emmené dans un enclos que je possède à Niherne ». Celui qui était surnommé « Fifi » allait ainsi vite s'étoffer et prendre du muscle. Une maturité qui plaçait son propriétaire devant l'évidence. « Fifi n'était ni un sanglier, ni un cochon chinois ! » Une espèce intermédiaire et indéfinie !
Jean-Luc Pavot, Nouvelle République
Aujourd'hui une pétition en ligne est proposée pour reconsidérer cette loi qui vise à éliminer les animaux issus d'un croisement. Ce pauvre Fifi en effet n'est pas responsable du fait que le propriétaire d'un cochon chinois ait abandonné celui-ci en forêt, le condamnant à s'unir avec un sanglier pour lui donner le jour ! Son maître propose de le faire stériliser, ce qui serait certainement la meilleure formule. (Voir ici)
Alors, signez la pétition !
Attention, c'est avant le 31 décembre !
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Les cloches sonnent
Souvenir d’anciens rites
Et je revois ces enfançons qui sautent et sautent à tour de rôle
Enveloppés de robes blanches dont les ceintures volent
Suspendus aux deux cordes des cloches qui résonnent
À la volée
À corps perduLa journée fut si belle
Et si douce aujourd’hui
Sous le soleil timide et les pâles nuages
A peine trop humide et les champs trop boueux
Pour y pouvoir marcher
J’ai ramassé des feuilles à peine dégelées
Préparé des décors installé un sapin
Ces rites qui demeurentMais le cœur lui aussi
Résonne à la volée
L’amour est toujours là il vibre suspendu
A la corde lumineuse du ciel
Et aux fils innombrables de la terre
Étincelants de vieAh ! que les cloches longuement sonnent
Que jamais on ne les oublie
Que toujours elles demeurent aux clochers des églises
À ceux des cathédrales ou des humbles chapelles
Leur harmonie nous porte
Leur timbre chaud relie et réunit
Elles sont nos racines
Faisaient vivre nos mères et rythmaient leurs travaux
À vêpres ou complies
Angélus ou matines
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