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Ce matin-là, j'étais à la recherche d'un cybercafé, qui à Gignac n'existe pas. (Décidément, il faudra que je me mette à la clef 3G, mais pour quelques semaines par an seulement ça mérite réflexion).
Renvoyée à la médiathèque qui justement était fermée au public, je m'offris une visite pédestre du vieux Gignac.
Quelques porches seulement marquent l'entrée de la vieille ville, principalement piétonne à cause de l'étroitesse de ses rues.
Jolis, n'est-ce pas, ces panneaux de rues ?
Voici donc celle mentionnée sur le panneau
Et bien vite je cherche à monter vers la Tour Sarrasine, qui domine tout le secteur.
En montant le paysage s'éclaircit... Mais pas d'apprêt particulier au niveau des rues restées très "nature".
C'est la Rue de l'escalier : nous approchons !
En effet, nous sommes presque au sommet : les arbres de l'esplanade sont visibles en haut à gauche.
Et m'y voici ! Un joli petit parc ombragé, ma foi.
De là-haut, magnifique panorama.Je m'approche de la Tour et j'en fais le tour (hum ! je n'ai pas fait exprès...), sans comprendre ce que signifie l'immense bénitier qui trône à son flanc. Cherchons un peu... Ah ! Voilà l'explication (ici) : il s'agit d'une vasque de récupération d'eau destinée à l'arrosage des jardins avoisinants !
Impressionnant, n'est-ce pas ?
Et me voici de retour par les ruelles en pente plutôt raide.
En descendant j'observe un joli porche
ainsi qu'un étonnant passage entre deux ruelles.
Enfin je photographie, décontenancée, le clocher de l'église Saint-Pierre sans avoir réussi à la trouver ! Là encore, cherchons de l'aide ... Ah ! La voici ici : les rues qui l'environnent sont tellement étroites qu'en m'y promenant je n'ai rien vu paraître.Mais à bientôt pour une autre promenade !
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En clin d'oeil à Nat et à son bel article sur l'olivier je réactualise ici un de mes sonnets, écrit à l'époque de ma jeunesse où, fréquentant Malherbe, Ronsard et Du Bellay, j'aimais à pratiquer cette forme poétique.Sous l’éclatant soleil de la divine Hellade,
Dans le vert paysage ébloui de chaleur,
Il est un clair ruisseau frais au milieu des fleurs
Qui chante de l’argent et coule des roulades.
Endroit chéri des dieux, où flottent les senteurs
Des bois silencieux où dorment les dryades !
Par-delà les parfums surgis de la cascade,
Une haleine divine exhale sa douceur.
Entre les oliviers passe une tiède brise ;
Au creux du ruisselet que le soleil irise
Scintille le gravier : tout est félicité.
C’est ici, sous ce pâle olivier qui palpite,
Que vient se délasser la rêveuse Aphrodite
Tandis qu’Éros brandit son arc avec fierté.
Écrit le 15 mai 1967
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