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             Et voilà, le soleil revient, les lilas fanent (du travail à ébrancher) et les fleurs s'épanouissent.

               Commençons par les classiques :

    Azalée-05-10

    L'azalée...

    Rhododendron-05-10

    ....et le rhododendron qui, plantés il y a deux ou trois ans, prennent chaque année de l'ampleur.

     

    Fougère naissante-05-10

    La jolie fougère qui démarre seulement.

    Pensées-05-10

    Les traditionnelles pensées !

    Premières roses-05-10
    L
    es premières roses, qui ont (comme le reste) une bonne dizaine de jours de retard par rapport à l'an passé (devinez pourquoi ?)

    Arbuste fleuri-05-10
    L
    'arbuste de plus en plus arrondi parce que je le taille de mieux en mieux. (Qui peut me dire ce que c'est ? Je l'ignore évidemment...)

    Iris de Hollande-05-10 
    Et enfin, la nouveauté et la surprise de l'année : des iris de Hollande que j'ai plantés dans ce nouvel espace aménagé le long du muret qui borde la rue.

     

              Allons ! Je pars couper mes lilas...  1

     

        

     

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    Femme grecque parée pour la fêteFemme grecque parée pour un mariage.

     

          Sappho tenait une école pour jeunes filles, dans laquelle elle les instruisait de tout ce qu'il était nécessaire de savoir, dans la belle société raffinée de Mitylène au VIIe siècle avant notre ère, pour trouver un digne époux.

        Il serait erroné de s'imaginer que l'amour des femmes était au coeur de ce projet : ou alors il s'agirait d'une sorte de sacerdoce, afin d'offrir à chacune d'entre elles le meilleur moyen d'épanouir ses potentialités. D'ailleurs Sappho semble avoir eu dans sa ville une telle notoriété qu'il serait douteux d'imaginer qu'elle n'effectuait pas le travail demandé avec le plus grand sérieux.

          L'île de Lesbos à cette époque était un comptoir rapproché de l'Asie mineure et à ce titre vivait richement de marchés avec le Moyen-Orient. Aussi les jeunes filles fréquentant l'institut gouverné par Sappho y apprenaient-elles les manières du grand monde, d'abord la danse pour avoir un joli maintien, puis le chant pour posséder une voix mélodieuse, l'art de parler et de deviser avec intelligence, et éventuellement l'art de jouer d'un instrument pour être en mesure de charmer leur époux ; car leur but ultime était de trouver le meilleur parti possible.

     

         Ainsi la poétesse, décriée par la suite par les Romains trop pudiques qui s'offusquèrent de sa vie privée - pourtant demeurée privée - n'en avait pas moins écrit des centaines d' « épithalames », ou poèmes composés à l'occasion des noces de ses élèves quittant l'établissement (vous en avez un exemple ici).

     

        C'est parmi ceux-ci que l'on peut trouver aussi les quelques-uns qu'elle consacra à celles qui n'avaient pas trouvé d'époux - et que pourtant elle appréciait autant que les autres...

           Voici le plus complet, donc le plus agréable à relire. Je vous le communique dans le texte établi par Théodore Reinach pour "Les Belles Lettres", page 279 de l'édition de 1966 (fragment 112 du Livre IX, "Epithalames"). 

     

     

    Texte Sappho

     

        Et voici la traduction que j'en ai établie en vers libres  :

     

    Comme on voit le doux fruit rougir haut sur la branche,
      Si haut... les ramasseurs l'auraient-ils oublié ?
    Mais non, ils n'ont pas pu tout simplement l'atteindre.

     

     


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    lilas 220510-01

     

     

     

    Dans le soir
    Les fleurs fanées du lilas
    Presque inaccessibles

     

     

    lilas 220510-02

     

     

      Il me rappelle ainsi un poème de Sappho, que j'ai traduit ici.

     

     

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        Un petit retour en arrière, vers le 8 mai où je me suis promenée sur les berges de la Seine, à Oissel (Haute Normandie, commune à une dizaine de kms au sud de Rouen, sur la Seine qui fait de larges boucles).

     

    Oissel-Seine 
          Du quai de Stalingrad à Oissel, la Seine à marée haute (vous y verrez tout à l'heure beaucoup moins d'eau !), avec en face, l'Ile aux Boeufs, bien verte, qui cache la zone commerciale de Tourville la Rivière vers le sud.

    Oissel peniche 

            La péniche vue de plus près. Ses habitants, jeunes parents, ont installé à l'arrière une aire de jeux pour leurs enfants.

     

    Oissel-berge-Seine

             L'après-midi du 8 mai nous longeons les berges de la Seine où est aménagée une jolie promenade jusqu'à un parc.

     

    Oissel-jeux en bords de Seine

            Déjà on trouve des agrès originaux pour adultes ; les Osseliens sont sportifs ! Comme vous l'apercevez sur la berge d'en face, le niveau du fleuve a baissé : c'est marée basse.

     

    Cygne-sur-Seine

    Ce pauvre cygne est dégoûté qu'il y ait si peu d'eau. Grande marée ?

     

    Oissel-chevaux-Seine

    Sur la rive opposée des chevaux en vadrouille, pris au super-zoom.

     

    Péniche-sur-Seine

    Un magnifique chaland de passage... très chargé.

     

    Oissel-parc

           Et le parc ! je n'ai pas tout photographié, car j'y ai beaucoup filmé ma petite-fille...

    Mais on aperçoit ici l'un des nombreux objets traditionnels réhabilités pour la décoration.

     

    Oissel-parc02

    Eh oui, pour finir, une ancre de marine !

    La mer n'est pas si loin.

     
     À suivre ici

     


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            Le dimanche 9 mai, nous sommes partis pour Honfleur (situé au sud du Havre de l'autre côté de la Seine), mais nous heurtâmes à un double problème :

            1) Le soleil s'est caché et le vent a soufflé assez froid. Dommage !

            2) C'était dimanche et nous avons trouvé Honfleur SURVINVESTI par une quantité incroyable de visiteurs, tant et si bien que pour trouver une place, même en parking payant, après avoir vainement fait le tour de la ville, il fallait patienter jusqu'à ce qu'il sorte une voiture.

          Nous avons tout de même pu déjeuner sur le petit port, puis avancer à pied le long de la digue jusqu'à l'estuaire de la Seine d'où l'on pouvait profiter d'une belle vue sur le Pont de Normandie.

     

    Honfleur-port01Le petit port de Honfleur, vue classique de ce que l'on appelle encore "le vieux bassin". L'entrée (et sortie) est à droite, vers un long chenal qui conduit à la Seine. Le bâtiment de droite est l'ancienne "Lieutenance", qui date du XVIIe siècle.

     

    Honfleur-port09

    (Ne s'agrandit pas) - A l'opposé, le bâtiment de la Lieutenance offre un passage, une porte de ville.

     

    Honfleur-port02Vue du vieux bassin dans l'autre sens, avec les peintres qui s'installent autour.

     

    Honfleur-port03Passage de "La Calypso", qui offre des promenades en mer.

     

    Honfleur-port04Le long du port, le Musée de la Marine dans une ancienne chapelle (si vous agrandissez bien, vous pourrez voir des détails).

     

    Honfleur-port05En voici l'entrée, de près (et sans personne !)

     

    Honfleur-port06Les ardoises descendent si bas qu'on peut y peindre les enseignes des bars et restaurants !

     

    Honfleur-port07

    (Ne s'agrandit pas) - J'ai aimé la coquetterie de ces fenêtres et enseignes.

     

    Honfleur-port10Une mouette nous présente SON bateau.

     

    Honfleur-port08Vue générale du vieux bassin après en avoir fait le tour.

     

         Je remets à demain les images du Pont de Normandie et du Port du Havre ?

         Par contre, il y a une merveille que je n'ai pu photographier étant au volant de ma voiture, et que je vous propose par l'intermédiaire de l'Office du Tourisme de Honfleur (dont vous pourrez lire les commentaires en suivant le lien) : c'est l'Église Sainte Catherine, dont le clocher est séparé de la nef (j'ai vu déjà une telle église en Creuse, à Toulx-Ste-Croix  près de Boussac).

     

    Honfleur-eglise ste catherine

     

         À suivre....  !

     

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