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    Septembre

     
     

    Septembre
    Mois des rangements
    Mois des retours
    Des classements
    Et des vendanges
     

    Septembre chaud
    Septembre las
    Septembre languissant sous l’azur apâli
    Septembre alourdi sous le poids des soucis
    Septembre décimé des bévues de l’été

    Toi qui étais si frais
    Si gaillard
    Te voici qui te traînes comme un canard sans aile
    Et déjà le chasseur se profile au lointain
    Qui tue des ours des loups
    Les chiens tirent la langue
    Dans le parc dévasté

    Comment seront tes fruits
    Nos fleurs ont rougi sur le grill
    Nos blés ont roussi au soleil
    Les pluies ont balayé notre beau ciel d’été
    Les chapardeurs sont là

    Et nous nous en allons vers un nouvel automne
    Désorientés
    Déracinés
    Guettant le jardinier qui nous replantera
    À la Sainte-Catherine
    En terre plus fertile
     
     
     

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    Ainsi fond fond fond...

    (Photo tirée du net. Il s'agit du glacier Perito moreno
    situé en Patagonie - Argentine)




    Un vitrail  qui s'effondre
    Des glaces qui se brisent
    La banquise affaissée
    Une explosion d'automne

    Mosaïque de briques
    Une petite frise
    Rosace de couleurs
    Des blondeurs dans le roux


     

    Ainsi fond fond fond...

    (Photo tirée du net)
                      

    Colères de papier
    Pétarades de rage
    Un chauffard au virage
    Et des feux clignotants

    Chaleurs caniculaires
    Efforts sur le rameur
    Suées d'épuisement
    Fatigues dans le cœur

    C'est la rentrée moderne
    Façon vingt-et-unième
    Ça change des brouillards
    Et des marrons qui roulent

    Mon vélo est crevé
    Hifi ne chante plus
    Rame rame ramons ramez
    On n'avance plus sur ce rafiot

    Il y avait le soir
    Puis c'était le matin
    Aujourd'hui c'est le soir
    Mais que sera demain


    Ainsi fond fond fond...

    (Photo tirée du net )
     
     

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    Décidément, cette pub envahit tout,
    Telle une araignée qui tisse une toile de plus en  plus opaque,
    Telle une pieuvre mangeuse d'articles.
    Mon blog est devenu une jungle, plus rien n'y est contrôlable, et pour quoi ?
    Pour ne jamais rien toucher, juste un centime par-ci, un centime par là,
    Dont on ne vous honore même pas d'un timbre-poste
    Car l'on considère que ce n'est pas suffisant pour justifier d'un règlement.

    J'abandonne.
    Fermons cette fenêtre sur un monde de course ignoble au profit,
    Sur la bête aux trois yeux et aux six cornes.
    J'aime mieux rester sur mon nuage, voilà !

     

    Ouf, j'ai retrouvé mon blog...
    Il était devenu hideux, n'est-ce pas ?
     
     
     

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    Montagne de racines

    Abri de korrigans

    Arbre tu nous dessines

    Un marchepied puissant

     

     

     

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  • Quand le vent souffle...

    Série d'éoliennes alignées dans la campagne berrichonne




    Tournez hélices

    L’avion décolle

    Le moulin tourne

    Le chariot roule

     

    Sur hautes tiges

    Dégingandées

    Les éoliennes

    Virent au vent

     

    Échevelées

    Désorientées

    Elles en perdent

    La tête

     

     

     

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