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             J'ai composé cet acrostiche après la lecture de "La Bâtarde", de Violette Leduc (il y a de cela assez longtemps). Le personnage d'Hermine m'a rappelé fortement une amie de lycée dont les longs cheveux épais et couleur de feu m'avaient toujours fait rêver.

     

     


     

      H  armonieuse parmi ces chemins étoilés,

     E  trange dans la nuit aux sources invisibles,

     R  ègne sur l'infini des astres en allés,

     M  êle à tes cheveux clairs leurs rêves impassibles...

     I  mmobile et sereine au milieu du brasier,

     N  e verras-tu jamais la forêt s'extasier

     E  t frémir à l'appel de tes grands yeux paisibles ?

     

     

     

     

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    Photo Sophie Spiteri (voir l'article de Presse ici)


         L'Orchestre Lyrique Régional d'Avignon-Provence (OLRAP), créé depuis 25 ans, participe tous les ans non seulement à toutes les créations du Théâtre Lyrique d'Avignon, mais aussi à une mission culturelle sous forme de tournées de concerts, en région PACA ou même vers le Mahgreb (voir article ici).


    Auteur de la photo inconnu (voir site)
         Or depuis six mois, son existence est remise en question : à moins de réunir avant le 25 octobre 1 million d'euros, l'orchestre sera placé en liquidation judiciaire, et ses membres mis au chômage...

        Où donc va la culture dans ce pays, alors qu'Avignon en fut la capitale en 2000, et qu' il est question de désigner Marseille pour le même titre en 2013 ? Ne le sera-t-elle plus que pour le Rap ou la chanson ?

          En dernier recours, une pétition est lancée, destinée au Ministre de la Culture et au Maire d'Avignon, dans l'espoir qu'une levée de boucliers suffisamment massive dans l'opinion publique puisse infléchir leur décision.

    Alors, SIGNEZ !!!

    C'est  ici.

    Merci pour eux... et pour nous.


    Nota : plusieurs articles peuvent également être consultés ici, sur le blog de l'OLRAP.

     

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          Je viens de découvrir un beau livre, publié il y a une dizaine d'années : "Une poignée d'étoiles", de Rafik Schami.
        Cet auteur, Syrien, y raconte sa jeunesse à Damas, dans les années 60 semble-t-il, années remplies des joies dues à l'affection qu'il sait susciter autour de lui, âgé de 14 ans dans un monde où la pauvreté rapproche le plus souvent les êtres ; mais années où peu à peu il comprend l'injustice qui règne dans son pays et la tyrannie exercée par le pouvoir. Porté par un désir impérieux de devenir journaliste, il se lance peu à peu, avec des amis intrépides, dans une sorte de presse clandestine qui se rit des dictatures successives.
     
     

    La couverture du livre, publié par l'"Ecole des Loisirs"
     

         Mais ce qui m'a particulièrement frappée, dans ce livre plein de vivacité et de générosité, de fraîcheur même, ce sont les leçons de sagesse offertes, deci, delà, tantôt par l'intelligence d'un camarade qui sait poser les bonnes questions pour alerter l'esprit des gens simples, tantôt par la bonté des femmes du peuple qui ne savent quel stratagème inventer pour obliger un pauvre homme à accepter les repas qu'elles lui offrent, tantôt encore par la merveilleuse histoire du fou qui parlait avec son moineau et connaissait l'hébreu, le grec, l'italien et l'espagnol...  Et ce que je vous offre ici, c'est une des belles histoires que raconte le vieil Oncle Salim , qui n'a d' « oncle » que le nom et est en réalité un voisin plein de sagesse.

        Sentant venir sa fin (alors que personne ne s'en doute), il offre à son jeune ami ses quelques trésors, parmi lesquels une pièce d’or, dont il explique ainsi la provenance :

     

    - « Je la tiens d’un bandit à qui j’ai sauvé la vie  Il m’a demandé de la remettre à mon tour à quelqu’un qui se trouverait dans une situation sans issue. J’ai compris bien plus tard quelle sagesse possédait ce bandit, car chaque fois que j’ai voulu donner cette pièce d’or à quelqu’un, nous avons cherché ensemble une solution à son problème et nous l’avons toujours trouvée. »



        Quelle magnifique leçon !
     
     

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    Tiens ! Un oiseau dans l'arbre...
    Ou ne serait-ce pas
    Un tout petit garçon ??
    - C'est le petit Samson !
     



    Oh là ! Un autre oiseau !
    Celui-ci a grandi,
    La souris est passée ;
    Il s'appelle Merlin.




     
    Parcours du combattant...
    Explorons les tunnels,
    Crapahutons un peu.
     



     
    Alors là c'est très fort !
    Crois-tu qu'on y arrivera ?
    Je n'en suis pas si sûr...
     



     
    Je suis à mobylette !
    Et moi sur ma moto !!
    C'est qu'on est des champions !
    On saute sur la selle.

     
     


     
    Et pour finir, un petit cross...
    Qui est-ce qui gagne ?
     






     
     

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         L'Aile qui emporte, l’Âme qui inspire... L'infiniment grand, l'infiniment petit ; l'infiniment élevé, l'infiniment profond ; l'infiniment extérieur, l'infiniment intérieur ; l’Éternel Masculin, l’Éternel Féminin... Dans l'immensité, c'est le féminin qui ici encore appelle au dépassement de soi, à la conquête d'un nouvel espace et de nouvelles forces.
         
    C'est ainsi que s'exprimait Goethe à la fin du second Faust : "L’Éternel féminin nous tire en avant", alors qu'il avait débuté le premier avec cette affirmation : "Au commencement était le Verbe" - donc le Masculin.
       
    C'est revenir à ce que disait Jean Ferrat derrière Louis Aragon : "La Femme est l'avenir de l'Homme."
           En fait il s'agit d'une nouvelle gestation ; il s'agit de remettre au monde une nouvelle humanité.
     


    (Nuage stellaire dans la Nébuleuse d'Orion)

     

      

               Puisque la vie n'est qu'un bruissement d'aile
               Du premier jusqu'au dernier jour,
               Puisque mûrir c'est n'avoir plus que d'Elle
               En guise d'Amour,

               Je veux périr

               Sans coup férir,
               Je veux transir

               Dans l'œuf qui vire...  

     

              C'est là que fuit l'abîme
              Dont la nichée s'exhume
              Comme une fraîche couvée,
              Dans sa dentelle de larmes arrosée.
      

              Oh ! Que naisse d'un flot limpide
              L'unique fleur du Jour,
              Celle dont le pétale
              Sort de ma peau, de mon ventre et de mes reins !
     

              L'âcre et douce mystérieuse envolée,
              Issue de l'ignorance au lointain fabuleux,
              La seule peine infinie qui vaille
              Qu'un souffle m'ait jamais traversée !

     

     

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