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    (Cliquez sur l'image pour rejoindre le site)
     


    Parenthèses Célestes
    Plumes irisées
    Vagues qui refluent vers une rive ouverte
    La fleur éclate et crie au vent sa vie
    Son œuvre et son vouloir
    C'est le bleu du désir parfait
    Calice d'idéal


     
     

     

     

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    (Merci à Carine et Maude pour ce superbe cliché, pris à Machu Picchu)
     
     


    Au seuil tout s'est éteint
    O la paix des mirages
    Et ce fut l'infini dans un poisson-sirène
    Ce fut la conque rose à l'oreille ravie
    A perte de regard le silence épandu
    Un amour sans égal au fond du cœur brisé

     

    La Paix nous a saisis
    Comme des malfaiteurs
    Et tout s'est arrêté nos regards suspendus
    Nos cheveux envolés notre sourire ému
    O miracle soudain qui fais le jour nouveau
    O l'amour sans égal au fond du cœur brisé

    L'oubli a inondé
    Le lit de notre cœur
    C'est un fleuve éclatant maintenant que notre âme
    Et l'amour sans égal nous élève sans fin
    Éveillant des parfums des sons et des couleurs
    Inépuisablement de notre cœur brisé


     
     

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  • (Image tirée du site)

    Pour accompagner la "marche blanche"en faveur d'Ingrid Betancourt.
     
     
     

            Puisque nos voix s'épuisent à répéter ton nom
            Et puisque la forêt reste muette et close
            Envoyons nos légions de folie de fureur
            Envoyons la lumière d'un immense brasier

            La forêt s'ouvrira
            La forêt ne veut pas te garder prisonnière
            Elle prendra les hommes en ses replis secrets
            Et t'ouvrira sa porte
            Cela doit se produire
            Il est même impossible que cela ne soit pas

     

            Le soleil percera les frondaisons serrées
            Il ouvrira le cœur des geôliers endurcis
            Et la paix des colombes enfin fera son nid
            Dans son propre pays
            La blanche Colombie


    Alors qu'à cet instant
    Il n'est qu'une colombe
    Et c'est toi seule Ingrid

     

     

    En illustration musicale, le thème du "Monde Perdu", de Michael Stearns

    (production Hearts of Space, 1995)

     

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        Connaissez-vous Nortine ? Non ? Alors je vous invite à lui rendre visite immédiatement... Vous serez étonné. Car si elle n'écrit pas souvent, c'est pour donner d'elle-même toujours le meilleur.
        Et comme il s'agit d'acrostiches, je lui rends aujourd'hui cet hommage.
     


        N octuelle beauté aux reflets irisés,
        O bserves-tu la vie en clignant des paupières,
        R égénérant les mots d'une vague guerrière ?
        T u effleures l'abîme en un regard grisé,
        I nsufflant la couleur aux formes imprécises,
        N uançant les splendeurs de sentiments brisés,
        E t dessinant la nuit auprès de l'aube assise...

     

        Qu'elle me pardonne de lui avoir "emprunté" cette magnifique illustration de son poème "Voiles d'exil" :

     

     

     

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    Cygnes sur le Cher
     

                Sur le lac bleu
                Là-bas, près de l'île,
                Trois jeunes cygnes ont relevé leurs ailes,
                Trois enfants-cygnes au plumage fané,
                Adolescents trop sages auprès de leurs parents
                Aux becs orange et aux yeux noirs...

     

    Sortez tout doucement,
    Sans faire de bruit,
    Jeunes cygnes couleur de l'œuf !
    Le chasseur n'est pas loin...
    Restez près de l'île natale
    Aux herbes encore vertes,
    Au coteau blond doré.

     

    Bientôt vous volerez
    De vos ailes immenses,
    Vous serez beaux et grands,
    Aux longs yeux de velours,
    Aussi calmes que l'eau
    Que ternira l'automne,
    Et chaque nuit pour les hommes
    Vous chanterez.

     
     

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