• L'Ame est riche-signé&corrigé
    "L’Âme est riche" - Martine Maillard
     
     
     

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    Et voilà, j'ai fait mon sapin...

    et quand on éteint, il brille !....





    Joyeuses fêtes à tous !
     
     

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  • (Cet article fait suite à celui-ci et à celui-là). 
     
     

    Orion (image internet)

     

        Orion est une superbe constellation d'hiver que l'on commence à voir se lever à l'Est vers 21h30, couchée sur le côté. C'est l'une des plus belles constellations du ciel avec la Grande Ourse, car c'est à la fois l'une des plus grandes, et l'une de celles que l'on voit le mieux. Elle doit son nom au chasseur Orion qui, dans l'Antiquité, aurait défié Artémis, la déesse de la chasse, se croyant meilleur qu'elle. L'immense rectangle représente ses épaules et ses jambes, avec au centre trois étoiles d'affilée qu'on appelle son "baudrier", ou sa ceinture (voir ici l'article de Wikipedia consacré à la constellation : l'animation des photos est magnifique).
        Cette constellation vaste et paisible contient  l'une des étoiles les plus brillantes de notre firmament : Bételgeuse ; elle abrite aussi, un peu en-dessous du "baudrier", une nébuleuse très connue à cause de sa forme caractéristique : la nébuleuse "à tête de cheval". Cependant celle que l'on aperçoit à l'oeil nu en est une autre qu'on appelle simplement "la grande nébuleuse d'Orion".


    Orion  
    La nébuleuse à tête de cheval (la forme est encadrée) photographie tirée de Wikipédia,
    et réalisée par le téléscope Hubble
     

     
        Quoi de plus pour inspirer Robert Bichet, rêveur incorrigible avant que musicien, avant que poète, avant que plasticien... ?
        Pour la classe de saxophones de son conservatoire, il imagina donc une partition destinée à être exécutée par un ensemble de saxophones tous disposés selon le modèle de la constellation, chaque musicien recevant le nom de son étoile :  outre Rigel et Saïph, qui sont au sud et sur le devant de la scène (deux saxophones alto), on verra au centre les trois étoiles du baudrier Delta, Epsilon et Dzêta Orionis (trois autres alto), et au fond les deux étoiles du nord, Bételgeuse et Bellatrix (un saxophone ténor et un saxophone baryton). Au sujet des noms d'étoiles, vous aurez remarqué que les principales (les plus brillantes aussi) portent un nom personnel, alors que les étoiles secondaires restent numérotées grâce à l'alphabet grec.

     

    Parcours secret derrière Orion (2)

    "Parcours Secret derrière Orion", interprété par ses dédicataires lors de la création au Château de Gargilesse (Indre) le 31 mai 1997, sous la direction de Frédéric Langé


        En voici un extrait du début, avec Florence Blanchard et Gaëlle Lecouvé devant (Rigel et Saïph), puis Christophe Thibault, Gwendoline Charraux et Guillaume Baillarin au centre (delta, epsilon et dzèta orionis), enfin Gérard Janson et Olivier Resse au fond (ce dernier est assis : Bételgeuse et Bellatrix).
        Les saxophones, instruments trop délaissés en-dehors du jazz (et notamment en ensemble), évoquent ici à merveille le scintillement des étoiles dans le grand vide intersidéral.


    Début de "Parcours secret derrière Orion",
    de Robert Bichet, pour sept saxophones
     
     
     
     

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    Les étapes de ma course sont jalonnées d’éclairs
    C’est que je les brûle
    Et je suis avaleur de feu
    Car je les dévore

    Mes cheveux forment un disque scintillant
    Qui tourne inlassablement autour de mon front
    Et je les prends à pleines mains
    Pour les offrir à l’arrivée
    A Celle qui m’attend

    Mais là-bas est un gouffre
    Et nul ne le sait
    Et moi je bondirai
    Par l’espace enflammé
    Pour le franchir et repartir plus loin
    Vers de nouveaux espaces

    Vers le grand vers le clair vers l’immense
    Tandis que derrière moi grondera la fournaise
    En décomposition

     
     

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    Fille au yeux brillants
    Au cœur d’oiseau
    Aux cheveux brûlés de soleil
    Qui fuis comme l’éclair chaud à travers les feuillages
    Prends garde à mes bonds souples de chat sauvage
    Car je te piège interminablement

    Quand je te tiens captive au filet du regard
    Craintive tu te détournes
    Et te métamorphoses en forteresse d’épines
    Grand Sphinx aux yeux aveugles et remuant ses ailes
    Mais je t’attends
    Tapie au pied d’une arbre
    J’épie l’écroulement de tes mirages sans corps

    Aussi patiente que la racine de l’arbre
    J’attends que tu m’oublies
    Et que tu redeviennes
    Ce flexible roseau mollement agité par la brise
    Dont je tirerai la plus belle musique
    Qu’ait pu rêver mon âme
     

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