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          Voici quelques photos souvenirs de mon court séjour à Fontainebleau.

        D'abord, dimanche dernier nous avons fait une petite excursion vers la Tour Denecourt, bâtie par le forestier du même nom sur un massif élevé surplombant le secteur est de la forêt, vers Valvins et vers la Seine. Une jolie route y menait, qui a été fermée à la circulation ; on y accède maintenant par des sentiers  de corniche serpentant parmi les rochers.

    Vers la Tour Denecourt


    La forêt de Fontainebleau présente cette particularité rare qu'elle demeure magnifique quel que soit le temps et quelle que soit la saison : son sol sableux fait oublier l'humidité, ses fougères, ses pins et ses rochers égaient de leurs coloris les paysages les plus sombres.

    De la forêt à la Seine

    On marche le long de murs arrondis, où les arbres s'accrochent courageusement.

    Vers la Tour Denecourt


    Des cavernes s'y dessinent subitement au fil du chemin (répertoriées, comme vous le voyez à gauche, par des lettres qui en fait repèrent les singularités rocheuses de chaque massif)


    Photo tirée du net


          La tour Denecourt, dressée sur un petit monticule, est aujourd'hui dégagée de tout arbre; un escalier extérieur permet de monter à son sommet, d'où l'on peut découvrir un immense panorama circulaire sur toute la forêt, avec l'aide d'une table d'orientation.
     

     

    La Tour Denecourt

    Tour Denecourt

     Du haut de la tour, vue de l'esplanade et des sentiers de randonnée. 
     

    Vers la Tour Denecourt


         Sur la route du retour, voici un rocher qui semble taillé à coups de serpe.

    Sentier Colinet

     
          Le sentier se faufile toujours, on ne sait par quel miracle toujours agréable, sans la moindre intervention humaine apparente, si ce n'est la marque bleue de droite indiquant un parcours balisé par le sylvain "Colinet", et la bande jaune de gauche, plus récente, repérant les sentiers d'Ile-de-France. On ne risque pas de se perdre !
     

    Sentier Colinet

     
         Enfin le paysage s'éclaircit au sortir d'un petit tunnel (dont je n'ai malheureusement pas bien saisi le plafond, on le devine seulement).


        Lundi 30 il faisait un temps radieux lorsque nous avons pris la voiture pour nous rendre au cimetière de Chartrettes - ravissant petit village sur les bords de Seine, sur un coteau face à la forêt.

    De la forêt à la Seine


    La Seine resplendissait sous le moutonnement des arbres.

    Cimetière de Chartrettes


    Fleurir cette tombe en cette saison, c'est toujours un bonheur...




    Un petit port de plaisance d'où autrefois on pouvait aussi traverser le fleuve à la nage,
    me dit-on...

    De la forêt à la Seine

    Et en remontant vers Valvins, quelques péniches à contre-jour.
     

    Péniches vers Valvins


    Oui, vers Fontainebleau, c'est vraiment très beau... !

     

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    Toussaint

     
     
    Ça y est, c'est l'automne !
    Que dites-vous de mon chapeau ?


    Chapeau


    Pas terrible, hein.
    Mieux vaut se mettre au chaud.

    Enfantillages


    Là je suis le chef : c'est moi qui montre !

    Enfantillages


    Ouh ! Passionnant, la télévision !
    (Ce sont sûrement les aventures de Dora, l'exploratrice)

    Cheminée



    Vive le feu de bois,
    Clé des rêves et des images,
    Télévision des autres âges,
    Où le conteur s'assoit....
     
     
     

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    Ânes 
     Un âne bien de chez nous : le "Grand Noir du Berry"

       
        En revenant de Châteauroux ce matin, j'ai rencontré un âne. Et comme chaque fois, j'ai craqué... Les ânes sont si doux, si attachants ! Certains de mes amis en possèdent, et ils les adorent : ce sont comme des animaux de compagnie.
        Celui-ci, quoique terrorisant mon chien qui est parti en jappant comme s'il avait vu un monstre, m'a rappelé un beau poème de mon enfance, l'un de mes préférés  :


    J'aime l'âne si doux
    Marchant le long des houx.

    Il prend garde aux abeilles
    Et bouge ses oreilles ;

    Il va près des fossés
    D'un petit pas cassé.

    Il réfléchit toujours :
    ses yeux sont de velours.

    Il a tant travaillé
    Que ça vous fait pitié !

    Il a bien fatigué
    Ses pauvres petits pieds.

           (...)

    Il est l'âne si doux
    Marchant le long des houx...

     
     
        Excusez la succession fantaisiste des strophes ; en fait le poème est demeuré tel quel dans mon souvenir, et nous en avions d'ailleurs une édition "expurgée", dans laquelle manquaient tous les passages trop tristes.
        Francis Jammes fut longtemps mon poète préféré : ses textes m'ont toujours émue.
     

    Ânes



    ***


        J'aime les ânes, oui, mais à condition de ne pas cohabiter avec eux !
        En effet, ne me rappelez pas mes déboires de l'été 1972, où toute jeunette je me suis avisée de faire du camping sauvage dans un pré cévenol occupé par deux ânes (des "croisés", ceux-là : oui, avec leur croix sur le dos, ils furent pour moi un vrai calvaire !) : où que je la cache, ils trouvaient toujours le moyen de "brouter" ma demi-livre de beurre (jusque dans les branches), et un matin, ils avaient même brouté les manches de mon pull... !

        Damned !! Mais ce n'étaient pas des "Grands Noirs du Berry" : c'étaient des petits coquins, des "gris de Provence" - qui faisaient bien rire leur propriétaire, hihihi ! (han...)


    Ânes

    Mes tortionnaires...
     
    En guise d'illustration sonore à cette évocation des ânes,
    je ne pouvais manquer de rappeler ici la charmante
    pièce pour piano de Jacques Ibert  intitulée
    Le Petit Ane Blanc,
    tirée du recueil"Histoires".

    En voici le début interprété par Hae Won Chang (disque Naxos).

     

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  •     Je viens de découvrir un court métrage que je vous recommande vivement: sur le chemin de Saint-Jacques, un jeune homme est en quête de lui-même...
        Le réalisateur de cette belle prestation, Lyriann Alkinoos*, est aussi un passionné de symbolique et un photographe étonnant. Cliquez sur son portrait ci-dessous pour le découvrir à votre tour, sur son blog "Existessence".
       


        Le film s'intitule "À toi maintenant" et dure environ 15 minutes.
     
    À voir ici, sur Dailymotion.

     

     * Pseudonyme de Ghislain Pardo.
     

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    Les arbres de la rue ont revêtu ce soir
    Une parure fauve et folle exfoliée
    Une parure d’or aux anges dédiée
    Colonnes chapiteaux et voûtes en sautoir

    La lumière en émane ainsi que d’un miroir
    Et la branche en extase à l’autre reliée
    Lève comme en dansant ses feuilles déliées
    Pour former devant moi un étrange couloir

    Arcs brisés flamboyants de vive cathédrale
    Vous évoquez le feu miroitant du dédale
    Où je me promenai enfant l’œil ébloui

    Au milieu des splendeurs du Palais des Mirages
    Aujourd’hui vous priez arbres sur mon passage
    Et à vous écouter le Ciel s’épanouit
     
     

     

    Karol Szymanowski (1882-1937) :
    Concerto pour violon op. 35 n°1 (extrait)
    avec Thomas Zehetmair, violon et le
    City of Birmingham Symphony Orchestra
    sous la direction de Simon Rattle
     
     
     

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