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C'est l'été ! Alors je dessine...Pas compliqué : crayons de couleur de supermarché ; on ferme les yeux, et on rêve...
Essayez ! Il n'y a rien de plus détendant. Un jour, je me suis mise sous le métro. Les gens se sont mis à regarder : qu'est-ce qu'elle va dessiner ?? - Mais je ne sais pas dessiner !!! Cependant j'avais une grande feuille de Canson blanche, une boîte de pastels secs, et un impératif : faire un tableau sur le thème de l'inspiration, à la fois féminine et masculine. Deux heures... trois heures...
Finalement j'ai réussi : un visage endormi, recevant les effluves d'une lune et d'un soleil ; le tout faisait comme une coupe avec une hostie dedans. (voir dessin ici) .
Quand on veut, on peut. Après on se sent plus fort, comme régénéré.
La création renforce la puissance de l'âme.
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(Himalaya, K2)Pour Clémentine
(voir le blog de Clémentine )
Alors nous monterons sur la Montagne immense
Dont le sommet se perd dans l'espace étoilé,
Et nous effacerons de nos cœurs affolés
Les mirages flottants issus de leur démence.Nous suivrons un chemin empierré, harassant,
Dont la pente s'élève entre des murs de roche ;
Nos pieds seront conduits où notre main s'accroche
Et nous trébucherons parfois en nous blessant.Par moments, épuisés, nous trouverons la faille
Où reposer un peu entre les pans obscurs ;
Et puis nous croirons voir jaillir un éclair pur
Pour rendre joie et force à ce cœur qui défaille.Nous repartirons donc, plus légers, plus ardents,
Vers la lumière d'or scintillant sur les cimes.
Comme plus noir en bas nous semblera l'abîme !
Et comme quelque temps nous irons gambadant !Quand nous émergerons à la clarté montante
Nous aurons oublié déjà notre passé,
Tant l'amour des sommets nous aura terrassés ;
Et nus, nous vêtirons une robe éclatante.Alors, ce gouffre obscur que nous aurons quitté,
Nous le verrons s'étendre ainsi qu'une eau dormante
Laissant fuir des vapeurs, des vagues écumantes,
Où nous n'aurions jamais pu vivre en vérité...Et nous verrons sur nous la Lumière épandue,
Et la respirerons si merveilleusement
Que nous pourrons voler d'astres en firmaments,
Le cœur tout dilaté d'une ivresse éperdue.Nous serons des milliers à rire en scintillant,
Baignés par cette Source irradiante d'espace
D'où nous ferons jaillir les fontaines de grâces
Qui fusent jusqu'en bas en ruisseaux de brillants.
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